Rendez-vous avec l’insolence…
par Alain Vollerin

Et à haute dose !... Dans notre beau pays, 90% des journalistes écrivent et pensent la même chose. Sortir de la grande intox… Echapper aux dossiers pré-mâchés… Porter un autre regard sur le monde, sur tous les univers : arts, politique, gastronomie, etc…
Non pas en se soumettant aux options d’une rédaction inféodée aux dictats des partis politiques, mais en respectant, en honorant ce qu’il y a de plus vrai en nous, notre expérience personnelle, la source de notre formation spirituelle. Est-il encore possible de dire non ? Quel est le prix de notre liberté ? Combien de temps, notre liberté pourra-t-elle encore échapper au goût du sang ? Voyez le sort que l’intolérance vient de réserver aux activistes de Charlie Hebdo… Oui, l’insolence en réponse à l’indolence… Que celui qui ne sait pas, apprenne ou se taise… disaient mes amis du groupe Témoignage !... Entendre, écouter, apprendre et se positionner en ne lâchant rien de nos convictions…Une haute idée de l’échange, en un temps où, tout nous invite à communiquer, alors que nous n’avons plus rien à nous dire… Vous êtes insolent ! me dira-t-on sûrement. Tant mieux, voici le plus beau des compliments. Il vaut toutes les médailles !...

à nous dire

Allons voir la mer avec Doisneau / Glénat

Jeudi, 25 Octobre, 2018 - 15:50

L'humain toujours au centre de sa moindre image...

Avant sa mort, en 1994, le photographe, Robert Doisneau avait le projet d'un livre à propos de la mer. Ses filles, Annette et Francine, dans le cadre de l'Atelier Robert Doisneau en avait réuni les éléments. Les éditions Glénat aussi actives que le fut Robert Doisneau confièrent à Angelina Meslem, historienne de la photographie, le soin d'écrire le texte. J'ai rencontré, Robert Doisneau pour un film réalisé avec le critique d'art, René Deroudille. Il avait beaucoup d'humour. J'aime beaucoup sa définition par lui-même : « Petit bonhomme solitaire qui prend l'homme pressé par le bras et lui montre le spectacle gratuit et permanent de la vie quotidienne ». Une occasion de retrouver la France de l'Après-guerre à l'île de Ré, à Marseille sur le marché, à Saint-Jean-de-Luz pour la pêche au thon, etc. Pour revoir le portrait de Maurice Baquet son indéfectible copain, celui de Georges Braque à Varengeville-sur-mer, et celui du romancier suisse, Blaise Cendrars, l'Homme à la main coupée qui illustrait « le Banlieue de Paris » ouvrage qui renforça la réputation de Robert Doisneau qui aimait la pêche en rivière depuis qu'il était enfant se définissait comme un « pêcheur d'images ». Il fit, pour nourrir sa famille, des clichés pour la publicité qui sont souvent très intéressants. Une excellente idée de cadeau. Broché, couverture à larges rabats. 220 p. Format : 28,5 x 21 cm. 35€. Alain Vollerin