Rendez-vous avec l’insolence…
par Alain Vollerin

Et à haute dose !... Dans notre beau pays, 90% des journalistes écrivent et pensent la même chose. Sortir de la grande intox… Echapper aux dossiers pré-mâchés… Porter un autre regard sur le monde, sur tous les univers : arts, politique, gastronomie, etc…
Non pas en se soumettant aux options d’une rédaction inféodée aux dictats des partis politiques, mais en respectant, en honorant ce qu’il y a de plus vrai en nous, notre expérience personnelle, la source de notre formation spirituelle. Est-il encore possible de dire non ? Quel est le prix de notre liberté ? Combien de temps, notre liberté pourra-t-elle encore échapper au goût du sang ? Voyez le sort que l’intolérance vient de réserver aux activistes de Charlie Hebdo… Oui, l’insolence en réponse à l’indolence… Que celui qui ne sait pas, apprenne ou se taise… disaient mes amis du groupe Témoignage !... Entendre, écouter, apprendre et se positionner en ne lâchant rien de nos convictions…Une haute idée de l’échange, en un temps où, tout nous invite à communiquer, alors que nous n’avons plus rien à nous dire… Vous êtes insolent ! me dira-t-on sûrement. Tant mieux, voici le plus beau des compliments. Il vaut toutes les médailles !...

à nous dire

Gainsbourg Gainsbarre / Editions Hugo Images

Vendredi, 26 Octobre, 2018 - 12:01

Rarement un éditeur a mieux porté son nom.

Cet ouvage est un superbe répertoire d'images de Serge Gainsbourg à tous les moments de sa trop courte vie. Il contient d'ailleurs une chronologie intitulée, Itinéraire balisé, depuis sa naissance à Paris le 2 avril 1928 (il échappa de peu au vilain poisson), jusqu'au 2 mars 1991, où on le retrouva dans sa maison de la rue de Verneuil, mort des suites d'un arrêt cardiaque. Les textes furent mis en page par Alain Wodrascka et Pierre Terrasson. Saviez-vous qu'Hughes Aufray avait participé à la révélation du talent de Serge Gainsbourg? Saviez-vous qu'à la fin de leur relation, Jane Birkin et Serge Gainsbourg en venaient souvent aux mains? Il y a quelque chose de faux dans les atermoiements de Jane Birkin. L'appétit d'argent peut-être? Avec une préface de l'actrice Brigitte Bardot qui écrit : « Son suicide fut lent en quotidien, il laissa le temps faire son œuvre maléfique sur un organisme déjà très éprouvé, ne tenant plus aucun compte des dangers, des risques que toutes ses extravagances pouvaient engendrer ». Contient un prélude de Loïc Picaud et un avant-propos d'Alain Wodrascka. Admirable qualité de la mise en page. Les inconditionnels de Serge Gainsbourg ne seront pas désarçonnés par les provocations de l'inoubliable Gainsbarre. Avec une discographie depuis 1976 et de nombreuses archives évocant la rue de Verneuil. Sous coffret. Relié, couverture cartonnée. 188 p. Format : 31 x 26 cm. 39,95€. Alain Vollerin