Sur BFMTV, Jean-Jacques Bourdin crédibilise l'Extrême-Droite en recevant Louis Aliot...

Car, pour répondre à certaines demandes des gilets jaunes, il ne suffit pas de trépigner sur plateau de télévision devant un journaliste complaisant. Louis Aliot, réclame des élections à la proportionnelle, un système favorisant le pouvoir des petits partis, que le général de Gaulle a toujours combattu avec rigueur. Non, Louis Aliot, Marine Le Pen et leurs amis ne sont pas des élus comme les autres. Ils menacent nos institutions. Louis Aliot répète : Ce n'est pas le moment ! Ce n'est pas le moment ! Mais, le moment de quoi ? De nous infliger un pouvoir totalitaire ? Darmanin avait raison d'évoquer la peste brune lorsqu'il évoquait une certaine partie des gilets jaunes. On sait bien, que toute l'Extrême-Droite revancharde après la défaite piteuse de Marine Le Pen, est engagée derrière les gilets jaunes. D'ailleurs, Louis Aliot n'hésitait pas à s'exprimer à leur place. Comme, s'il était un de leurs dirigeants, un de leurs porte-paroles. Louis Aliot défend les mêmes réclamations que Jean-Luc Mélenchon, notable partisan de la violence : Dissolution de l'Assemblée nationale, Référendum révocatoire, etc. Aliot et Le Pen nous menacent d'une grave insurrection, si, Emmanuel Macron ne dissout pas l'Assemblée nationale ! Aliot et Le Pen tentent de détruire la République. Voici, leur seul objectif. Amis, votre bonheur, ils s'en fichent en profondeur. Alors, que Macron gère la crise en subissant d'hebdomadaires coups de butoir. Louis Aliot en opportuniste avili, réclame le retour de l'ISF. Il est inconséquent. Nous le savions déjà. Louis Aliot parle à la place des gilets jaunes. Devant la caméra traîtresse de Jean-Jacques Bourdin, Louis Aliot les enourage à mener d'autres actions. Oubliant toute réserve, il attaque publiquement le commandant de police, à Toulon, attaqué par un agresseur connu pour de nombreuses violences et armé d'un tesson de bouteille. La presse devrait avoir honte de comparer le geste de ce commandant, et ceux du boxeur forcené qui agressait les forces de police, à Paris. Identifié par la police, il sera bientôt traduit devant la Justice française. Contrairement à ce qu'affirme Louis Aliot, Benjamin Griveaux n'insulte personne pendant ses prises de paroles gouvernementales. Louis Aliot, comme certains casseurs ne respecte rien. Ainsi, montrant un exemple indigne, il déclare à propos des traités européens que ce ne sont que des bouts de papier. Quel mépris ! Voici ce qui se cache derrière l'apparence boulotte de Louis Aliot, du mépris, et des contraintes. Je déplore que BFMTV, à la recherche d'événementiel pour l'argent, invite de tels individus sur ses plateaux, et que Jean-Jacques Bourdin galvaude sa prétendue déontologie. Amis, soyez vigilants. Voter pour Le Pen et Aliot, nous conduira à la fin de nos principes démocratiques. Voici ce qu'il faudrait dire à la télévision. Le danger est réel. Laissons Emmanuel Macron gouverner. Il incarne nos dernières chances d'échapper à la peste !...