84e salon de la Société des Aquarellistes, une tradition assumée...

Dimanche, 10 Novembre, 2019 - 11:20

Etre vigilants, pour ne pas laisser le niveau baisser...

Cette société est née en 1934, par la volonté d'Antoine Barbier et d'Eugène Villon, grand-père de Janine Gay, hélas, absente le soir du vernissage, mais, qui veilla avec toute l'énergie possible pendant l'organisation du Salon, et surtout, depuis la démission de Gilbert Abric qui choisit de se placer en année sabbatique, comme son ami, Alain Fontaine. Marius Cousin qui assume cette lourde responsabilité, lui, le maître de la peinture de fleurs, lui le technicien, lui le poète, rendit hommage à Janine Gay, ainsi qu'à Gilbert Abric qui progiga tant de service à la Société, par ses connaissances de certains logiciels informatiques. Nous eûmes l'occasion de rendre hommage à la valeureuse, Lara Rolland, artiste admirable, ex-présidente de l'Hivernal de Lyon, hospitalisée depuis quelques semaines, à Lyon Sud. Tout le monde aime Lara Rolland, tous conservent les meilleurs souvenirs de sa présence, et, tous compatissent à ses ennuis de santé. Pour quelques mois encore, par la volonté de Gérard Collomb, adjoint à la Culture, Loïc Graber, fidèle aux vernissages de la Société des Aquarellistes rappela le rôle historique de ces maîtres du dessin et de la couleur. Après trois années de patience, Christiane Bonicel qui rend talentueusement hommage à Ronsard, est devenue sociétaire. Elle le mérite. Ce sont des artistes de cette qualité qu'il faudra recruter. Deux invités, Frank Hérété, paysagiste de l'urbanité contemporaine, et, Didier Georges, à l'aise aussi bien avec la couleur qu'avec le noir et blanc, comme en témoigne cette main concentrée dans l'ombre sur l'écriture au bout d'un stylo-plume enchanté. Patrick Galante est toujours sensible aux charmes féminins, suggérés par Jeanne et Marie, élégantes érotiques, Thierry Grosfilley est porté par une âme de leader au service de la description d'un vallon d'Yseron, d'un hommage à l'Automne ou du printemps au verger, la peinture jaillit, la lumière explose, André Lebreux conçoit un monde empli de nostalgie autour des étangs de la Dombes le soir, d'un coucher de soleil sur un étang ou d'un paysage de Normandie, Gilles Durand, qui aime accompagner ses peintures de poème de Ernest B. Dauzat ou à la recherche de la lumière sur le lac de Paladru, Philippe Allain qui incarne la liberté, aidé par un rigoureux apprentissage à l'école des beaux-arts, pour décrire le courant de l'eau, le bout du lac ou les nymphéas, Georges Boulé qui signe la couverture du catalogue et de l'affiche, André lebreux qui aime se promener au bord du Rhône ou autour du vieux moulin de l'île de Ré, Marius Cousin sur l'œuvre duquel je veux revenir; puisqu'il eut le courage de composer, comme pour un reportage, l'incendie de Notre-Dame de Paris. Bravo, car, cette pseudo-énigme ne nous trompe pas ! Espérons que les amateurs qui font habituellement le succès des aquarellistes ne freineront pas leur volonté d'achat, malgré, la rigueur des conditions économiques actuelles. Espace Berthelot. 14, avenue Berthelot-Lyon 7e. Jusqu'au 25 novembre 2019. Entrée libre tous les jours de 10h à 12h et de 14h30 à 18h30. En continu les week-end. Alain Vollerin