A Vourles, Michel Régnier, autour de l'œuvre d'André Cottavoz, favorise une redécouverte du Sanzisme...

Samedi, 8 Février, 2014 - 10:48

Jean Fusaro, Jacques Truphémus, Anne Philibert-Charrin, une réunion historique...

Anne Philibert-Charrin, Jacques Truphémus, Florent Cottavoz, Jean et Jacky Fusaro, Hélène Cottavoz, Christophe Guilloteau inspiré, Serge Fages, Michel Régnier

Michel Régnier, adjoint à la Culture de la ville de Vourles, sait admirablement bien sélectionner les œuvres qu'il présente dans la Maison Forte. Compositions des débuts marquées par l'influence de son professeur admiré, Antoine Chartres (avec un s), merveilleuses toiles nées de sa rencontre avec la lumière méditerranéenne, rues et monuments parisiens qui firent sa réputation à la galerie Tamenaga, etc. André Cottavoz fut aussi le sublime traducteur de la beauté féminine. Ses nus sont des enchantements. De la peinture sérielle, il retint une leçon qui lui permit d'édifier un tableau réclamant une longue lecture, le Maroc à Marrakech, cité bien connue de l'opiniâtre Michel Régnier. Vous verrez aussi des paysages de Toscane, la place San Marco, le port de Golfe Juan qu'il voyait de sa fenêtre, le Forum romain, les jardins du Luxembourg, etc. André Cottavoz construisit aussi les plus solides natures mortes de l'histoire de la peinture française, qui doivent beaucoup à Henri Matisse, comme tous ses bouquets devant la fenêtre de sa maison des Brusquets. Porté par la présence de Picasso à Vallauris, André Cottavoz imagina des poteries qu'il réalisa parfois, avec le concours de Roger Collet. Les invités à cet hommage nécessaire assistèrent à une sorte de réunion familiale, sur plusieurs générations. Très ému, le député Christophe Guilloteau insista sur l'aspect exceptionnel de cet événement. Emporté par sa ferveur, il inventa un mot « sublimal » entre sublime et subliminal. Beau néologisme. Jean Fusaro et son épouse Jacky avaient fait le voyage, vers les collines vourloises. Ils étaient attendus depuis trois ans. A Lyon, nous savons bien qu'il n'est jamais trop tard. Ils furent accueillis chaleureusement par le maire, Serge Fages, dont la réélection, après 25 ans de mandat, est indiscutable. Jacques Truphémus, dont la fidélité en amitié est incontestable, ne cachait pas sa joie de retrouver son camarade de l'école des beaux-arts de Lyon. Venue de Nice, Hélène Cottavoz, prouva qu'elle était une veuve courageuse, et comblée par l'admirable initiative de Michel Régnier. Anne Philibert-Charrin était descendue de Paris. Michel Régnier, en cas de victoire aux futures municipales, organisera l'an prochain, à la Maison Forte un hommage à Philibert-Charrin. Bravo ! Je fis la connaissance de Florent Cottavoz, fils dévoué au souvenir de son père, comme l'est à Lyon, Charles Couty pour la mise en valeur des toiles et dessins du regretté Jean Couty. Charles Couty était accompagné de son épouse Myriam, et de ses deux adorables filles, Candice et Clémence. On vit aussi : Yves Combet inlassable promoteur de l'école lyonnaise, Michel Roux-Levrat, galeriste et défenseur des collages de Philibert-Charrin, Lara Rolland, présidente de l'Hivernal de Lyon, élégante comme une jeune fille, Bernard Copeaux, oenologue qualifié, collectionneur scrupuleux, et patron d'un célèbre bouchon lyonnais le Ban des Vendanges, et son épouse Sylvie, Pierre Sibuet, véritable admirateur d'André Cottavoz, qui fit le chemin vers l'atelier du maître, Alain Georges, galeriste expérimenté qui présente souvent des compositions d'André Cottavoz, Alain Demond, peintre, mais aussi élève de Jean Fusaro, comme sa consoeur Evelyne Chevalier, Jacques Gouttebarge soutien émérite de l'art et des artistes, Laurent Colin, collectionneur reconnu de l'anglais Jim Léon, Jacques Ostapoff, artiste délicat, inspiré tout à la fois par André Cottavoz et Jean Fusaro, Jean-Claude Gauthier, commissaire patenté des expositions de la Maison Ravier à Morestel, Damien Voutay, expert avisé auprès des priseurs Me Bremens et Me De Baecque, qui n'a pas encore perdu l'enthousiasme de sa jeunesse, Patrick Marquès, producteur d'une peinture robuste, comme lui-même. Jacques Glénat, éditeur inspiré et triomphant, était venu depuis Grenoble participer à cet hommage à son oncle, André Cottavoz. Rodait dans l'assistance trois mécréants : un barbu qui n'hésita pas à renier sa religion, baveux comme un bouc au Moyen Age, il se comporta en malotru tentant de faire sa promotion, alors qu'il n'avait reçu aucune invitation. Ensuite, un personnage bouffi de suffisance qui cache son inculture, derrière l'usage intéressé de l'œuvre de Jacques Truphémus. Et enfin, un être qui voudrait paraître peintre, et qui n'est à jamais, qu'un suiveur de Jacques Truphémus, et de Patrice Giorda. On pouvait remarquer l'absence d'Olivier Houg, marchand de tout et de rien, peut-être lassé de faire de l'argent avec les toiles d'André Cottavoz. Pour le catalogue, le format horizontal eut peut-être été préférable, pour éviter certaines pliures, d'autre part, une fois encore, l'impression en quadrichromie n'est pas assez claire. A l'heure des agapes, chacun apprécia les adorables compositions gustatives du traiteur Jacques Lafarge. Je vous recommande avec véhémence, la visite de cette merveilleuse et mémorable présentation des créations d'André Cottavoz. Dépêchez-vous, car, comme vous le savez, le temps passe trop vite. André Cottavoz à la Maison Forte de Vourles, jusqu'au 23 février 2014 (trop court, pour tant d'efforts). www.vourles.fr