Aquarellistes lyonnais – 86e Salon

Mercredi, 24 Novembre, 2021 - 09:12

En l’absence de la regrettée Jeannine Gay…

Grand succès le jour du vernissage… Il faut dire que l’accrochage est réjouissant et que les prix pour de ces œuvres uniques sont vraiment accessibles. Faites vous plaisir !!! Tout d’abord évoquons la disparition de la présidente Jeanine Gay digne petite-fille d’un des trois fondateurs du salon, Eugène Villon. Nous ne verrons plus sa petite silhouette tellement accueillante, toujours dévouée à maintenir le salon en activité et en haute qualité. Nous gardons le souvenir qu’avait rendu à Eugène Villon, la mairie de Caluire. La donation si bien installée est visible en permanence. Vous verrez aussi ce qui fut une des spécialités de Marthe Chambard-Villon, peintre des roses anciennes dans la tradition de l’école lyonnaise.  Les œuvres d’Eugène Villon et de Marthe Chambard-Villon bénéficient d’un bel accrochage en leur hommage. Parmi les invités, Lessia Scafi et sa rue piétonne à la Croix-Rousse ainsi que ses montagnes chinoises insaisissables. Malgré la maladie qui l’empêcha d’être parmi nous, nous avons apprécié les sensibles paysages de Lyon de Marius Cousin. Thierry Grosfilley nous enchante toujours dans de grands formats pleins de vitalité, avec ses fleurs des blés, ses jours d’automne, ses bords de Saône, et ses massifs du Pilat. André Lebreux ne compte plus le temps qu’il passe à parcourir l’Ile Barbe et sa chapelle, le vieil escalier à Saint-Jean ou les vieilles maisons, identifiable par sa palette délicate. Gilbert Abric qui a souhaité cesser son rôle de président, démontre qu’il demeure le maître des reflets dans l’eau. Il domine parfaitement la lumière sur les carreaux d’un cloître et nous surprend avec deux accumulations d’objets. Heureusement, Patrick Galante a repris le flambeau de la présidence, toujours sensible aux figuiers de l’Atlas, au souffle marocain, aux toits de Lyon. Patrick Galante s’affirme comme le chantre  de l’orientalisme. Philippe Allain aime le ciel vaporeux et les nuages qui passent, avec une économe de moyen et une palette réduite dans un esprit franciscain proche de Giorgio Morandi. Christiane Bonicel  a tiré de sa collection privée un hommage aux Nymphéas et prouve sa maîtrise et sa sensibilité avec une magnifique branche printanière. Parmi nos regrets, l’absence de notre ami Claudius Pralus, fidèle parmi les fidèles dont les aquarelles exposées, témoignent de sa manière très technique. Georges Boulé nous interpelle avec des bleus audacieux. On aime être ainsi agréablement surpris. Didier Georges cultive les mots et les silences, ses grandes encres et lavis nous ont convaincus. Franck Hérété peintre officiel de l’Air et de l’Espace baigne dans l’heure bleue sur les quais de Saône ou sur la Colline des grandes dames. Enfin, Gilles Durand spécialiste des roses, des soirs d’hiver en Savoie et des paysages autour des Grands Charmoz, du Grépon et de l’aiguille de Blaitière. Avis aux amateurs. Salon des Aquarellistes, Espace Berhelot. 12-29 novembre 2021. 13h 30-18h 30. Les week-ends 10h-18h30. Alain Vollerin (Mémoire des Arts)