La passion de l'art et de la culture toujours aussi ardente
par Paule Martigny

Alain Vollerin est désormais un être céleste. Son œuvre et son esprit lui survivent, dont ce blog créé avec moi-même en 2011. L'aventure perdure, mais sans ses décapants Coups de Trique. Ils étaient sa signature. Celle d'un esprit libre et clivant : « l’insolence en réponse à l’indolence ». Son édito est archivé et consultable dans la rubrique Coups de Trique.
Continuez à lire blog-des-arts.com où des articles sont régulièrement publiés dans les rubriques Livres, Art, Littérature, Livres jeunesse, BD, Gastronomie et Spécial Fêtes. L'action culturelle et artistique de Mémoire des Arts est toujours engagée dans l’esprit de transmission. Un autre style, mais une même volonté de partage des connaissances. Moins au vitriol, mais espérons le, toujours avec pertinence et dans un souci d’indépendance.
A Lyon, la galerie, 124 rue de Sèze, présente des œuvres de peintres lyonnais de la deuxième moitié du XXe et du XXIe siècle, ainsi que la collection des livres d'art écrits par Alain Vollerin et édités par Mémoire des Arts.
N’hésitez pas à consulter le catalogue des éditions Mémoire des Arts sur memoire-des-arts.com

à nous dire

Charlotte Perriand (1903-1999) / Actes Sud - Rencontres de la Photographie d'Arles 2021

Lundi, 14 Juin, 2021 - 12:04

Politique du Photomontage

Comment voulons-nous vivre ? Il s’agit du catalogue qui accompagne l’exposition qui aura lieu au Monoprix, à l’occasion des Rencontres de la photographie d’Arles, en 2021, du 4 juillet jusqu’au 26 septembre. Les textes sont publiés sous la direction d’Emmanuelle Kouchner. Ils sont de Athina Alvarez, Damatrice Amao, est docteur en histoire de l’art et attachée de conservation au cabinet de la photographie au MNAM / Centre Pompidou, commissaire de cette exposition dédiée à Charlotte Perriand, figure exemplaire des univers de l’architecture et de l’art. Jacques Barsac est commissaire d’expositions, Max Bonhomme, Sébastien Gokalp, directeur du musée national histoire de l’immigration, et, un essai d’Emmanuele Coccia, philosophe. Quel ne fut pas le contemporain de Charlotte Perriand qui ne sombra pas sous son charme qui était immense ? « Charlotte Perriand a consacré son existence à améliorer les conditions de vie du plus grand nombre, créant un « art d’habiter » en lien avec la nature. Elle a utilisé la photographie comme outil d’observation du réel, mais aussi pour défendre sa conception d’un monde nouveau. En résonance avec nos préoccupations actuelles, elle utilise au cours des années 1930, le photomontage géant pour dénoncer l’urbanisme insalubre et donner sa vision de conditions de vie meilleures. Ses fresques photographiques témoignent de la modernité de son approche, que ce soit La Grande Misère de Paris (1936), la salle d’attente du ministre de l’Agriculture (1937), ou le pavillon du ministère de l’Agriculture à l’Exposition internationale des arts et techniques de la vie moderne qui al ieu à Paris en 1937, composé avec Fernand Léger. L’exposition propose une plongée dans sa conception du monde à travers sa méthode de travail et son incroyable collection de photographies – tirages d’époque, négatifs, magazines découpés, photographies personnelles –, archives pour la première fois montrées au public, mises en regard de la reconstitution de ses photomontages monumentaux ». 303 illustrations en quadri. Broché, couverture cartonnée avec tranchefile jaune. 256 p. Format : 26 x 20 cm. 39€. Alain Vollerin. Mémoire des Arts