La passion de l'art et de la culture toujours aussi ardente
par Paule Martigny

Alain Vollerin est désormais un être céleste. Son œuvre et son esprit lui survivent, dont ce blog créé avec moi-même en 2011. L'aventure perdure, mais sans ses décapants Coups de Trique. Ils étaient sa signature. Celle d'un esprit libre et clivant : « l’insolence en réponse à l’indolence ». Son édito est archivé et consultable dans la rubrique Coups de Trique.
Continuez à lire blog-des-arts.com où des articles sont régulièrement publiés dans les rubriques Livres, Art, Littérature, Livres jeunesse, BD, Gastronomie et Spécial Fêtes. L'action culturelle et artistique de Mémoire des Arts est toujours engagée dans l’esprit de transmission. Un autre style, mais une même volonté de partage des connaissances. Moins au vitriol, mais espérons le, toujours avec pertinence et dans un souci d’indépendance.
A Lyon, la galerie, 124 rue de Sèze, présente des œuvres de peintres lyonnais de la deuxième moitié du XXe et du XXIe siècle, ainsi que la collection des livres d'art écrits par Alain Vollerin et édités par Mémoire des Arts.
N’hésitez pas à consulter le catalogue des éditions Mémoire des Arts sur memoire-des-arts.com

à nous dire

Clemenceau Le Tigre et l'Asie / Musée Guimet – Editions Snoeck

Vendredi, 11 Avril, 2014 - 15:31

De l'esprit républicain intransigeant, à la découverte des philosophies extrêmes- orientales...

Une des plus passionnantes expositions à voir, à Paris, jusqu’au 16 juin 2014, et dont les commissaires sont : Aurélie Samuel, chargée d’études documentaires, section textiles, au musée national des arts asiatiques-Guimet, Matthieu Séguélà, docteur en histoire, chercheur associé à la Maison franco-japonaise de Tokyo, et Amina Taha-Hussein, conservateur en chef, section Inde, musée national des arts asiatique-Guimet. Tout le monde connaît le « père la Victoire », mais peu savent qu’après la Grande Guerre, Georges Clemenceau déçu par l’univers politique décida de voyager en Asie, parcourant un univers qu’il admirait depuis longtemps, comme collectionneur, à la manière des Goncourt, de l’art japonais. Georges Clemenceau constitua une admirable collection d’objets, dont beaucoup de boîtes à encens. Politiquement revenu des dernières illusions qu’il conservait sur la nature humaine et la politique, Georges Clemenceau écrivit « Grandeurs et misères d’une victoire » texte publié en 1930. Georges Clemenceau méprisait les tricheurs, les truqueurs, par exemple, il nourrissait un profond dédain pour Aristide Briand, à son propos, il écrivait : « On n'attelle pas un pur-sang avec une grenouille. Même, avec un pied dans la tombe, il m'en restera un pour botter les fesses de ce voyou. » Devant le sinistre spectacle offert aux Français par François Hollande tartandouille, s’échappant de l’Elysée pour honorer sa maîtresse, une comédienne de 6e zone, répudiant sans ménagement sa concubine qu’il avait installée dans les ors et les velours nationaux, et enfin, permettant à son ex-épouse, la fanatique et tonitruante, Ségolène Royal, d’agir à la tête d’un des plus importants ministères de ce second gouvernement, Georges Clemenceau, n’en doutons pas aurait distribué un bon nombre de coups de pied à ce cul fort méritant. Contient une chronologie. Il faut communier à cette célébration d’un Français hors-les-normes. Avec la concours de la Fondation d’entreprise Total. Relié, couverture cartonnée avec tranchefile. Format : 28,5 x 24,5 cm. 320 p. 42€. Musée Guimet. 6 place d'Iena. Paris 16e. Jusqu'au 16 juin 2014. www.guimet.fr