De l'Allemagne - De Friedrich à Beckmann / Editions Hazan – Louvre Editions

Lundi, 29 Avril, 2013 - 08:33

A l’heure où la France déclare la guerre à l’Allemagne…

Avec des textes de Sébastien Allard et Danièle Cohn (directeurs de l'ouvrage), Andreas Beyer, Werner Busch, Gudrun Fritsch, Thomas W. Gaetgens, Boris Roman Gibhardt, Marie Gispert, Joannes Grave, Cordula Grewe, Jean Lacoste, Jacques Le Rider, Marcella Lista, France Nerlich, Julie Ramos, Bénédicte Savoy, Pierre Wat, Catherine Wermester. Cet ouvrage accompagne l'exposition éponyme présentée au musée du Louvre, hall Napoléon jusqu'au 24 juin 2013, organisée avec la collaboration scientifique du Centre Allemand d'Histoire de l'Art. Commissariat général : Henri Loyrette et Andreas Beyer. Commissariat scientifique : Sébastien Allard, Danièle Cohn et Joannes Grave. Cet événement s'inscrit dans le cadre de « l'année Franco-Allemande – cinquantenaire du Traité de l'Elysée », signé par le général de Gaulle et le chancelier Adenauer. L'Allemagne et ses centres, Apollon et Dionysos, l'hypothèse de la nature, Ecce Homo. En annexes : notes, œuvres présentées, bibiographie et index. Le titre « De l'Allemagne » provient de l'ouvrage de Mme de Satël, paru en 1813. Cette présentation inédite en France, s'ouvre sur un tableau de Johann Wilhelm Tischbein (1787) : Gœthe dans la campagne romaine. Le point de vue adopté s'attache à rendre compte de la dimension culturelle au sens large, débordant du cadre strict de l'histoire de l'art. Un dialogue entre peintres, écrivains, penseurs, musiciens autour du « phare »  Gœthe, mais aussi Nitezsche, Wagner, Mann, Schiller ou Heine. Cette exposition s'inscrit dans la démarche du Louvre pour une ouverture internationale, et particulièrement européenne. Rien de changé, le romantisme allemand est fervent qu'il soit antique, chevaleresque, ou en rapport puissant avec la Nature. Comment le parti socialiste, François Hollande et ses apparatchiks en sont-ils arrivés dans leur lutte contre l'Allemagne d'Angela Merkel, à utiliser cet événement comme un argument anti-allemand ? Folie d’un gouvernement aux bords de son imminente rupture. Relié, couverture cartonnée avec tranchefile. Format : 24,5 x 28,5 cm. 480 p. 330 illustrations. 45€. Dans le même temps, au musée d'Orsay, on célèbre le Romantisme Noir (après le Städel Museum de Francfort-sur-le-Main) : « L'ange du bizarre. Le romantisme noir de Goya à Max Ernst ». Dès l’entrée, de vastes toiles de Fussli installent un climat d’outrance, de jaillissement de l’Idéal. Le Romantisme Classique ou Expressionniste dans sa forme, demeure métaphysique dans ses préoccupations. Le parcours de cette présentation tourne à un moment du côté d’un voyeurisme de mauvais aloi. La présence d’un nu couché de Pierre Bonnard fait sombrer l’ensemble dans le prétexte. Certaines œuvres de Max Ernst sont carrément mineures, au moins dans l’exécution. Musée d'Orsay jusqu'au 9 juin 2013