Fiac 2014

Jeudi, 30 Octobre, 2014 - 16:54

Fleur Pellerin prend la fuite…

Bernard Freze sur le stand Emmanuel Perrotin

Fleur Pellerin est à l’exacte dimension du président François Hollande et de son premier ministre, Manuel Valls, inconséquente et déprimante. Ainsi, Fleur Pellerin vient de déclarer qu’elle ne lisait pas de livres, depuis deux ans. Bravo ! Quand on connaît l’importance de la lecture dans le développement d’un esprit humain !... Quelle gabegie ! La Fiac était, elle aussi, bien insignifiante. Les marchands de toutes générations, toujours aussi cupides et avides, ne savent plus quoi faire. Alors, ils reprennent leurs vieilles habitudes. Ils font n’importe quoi. J’ai croisé Jean-Pierre Raynaud, figure historique de l’art des années soixante qui m’a dit, dans un sourire, qu’il était passionné par le chaos. Je crains, qu’il ne soit très prochainement exaucé, au-delà de ses espérances. On croisait également pas mal d’encostumés à la dernière mode, exhibant leurs chaussures immenses au bout de leurs pantalons serrés. Des acheteurs français? J’en doute. Des gogos ? Sans doute… Les prix augmentent ? Mais, qu’est ce qui n’augmente pas dans ce pays? Même, la sottise du président Hollande. Le Prix Marcel Duchamp exposait ses candidats. Le lauréat est le grenoblois, Julien Prévieux. Des coups de pieds aux culs perdus, aurait dit, le maître du Ready Made. Les véritables héros de la Fiac sont les collectionneurs, surtout étrangers, traités comme des princes orientaux. Cette abondance de marchands étrangers, ils seraient 5000, confirme la réussite de la présidente, Jennifer Flay. Le roi des galeristes français de la Fiac, est sans contestation Emmanuel Perrotin qui offrait une large place à Bernard Freze. Kamel Mennour exposait François Morellet, et une jeune artiste qu'il contribua à révéler, Camille Henro, désormais célèvre et qui fut assistante de Pierre Huyghe. Un peu le fonctionnement de tous les galeristes assis entre deux chaises : la volonté de faire du neuf, et le souhait de retenir l’attention des collectionneurs avec du « classique ». Une Fiac qui ne laisera que peu de traces dans les esprits. Si, on voyait Alain Juppé se promenant en toute décontraction. Peut-être la prochaine image de notre Nation, enfin apaisée ?...