Henri-André Martin, la peinture pour passion…

Mercredi, 24 Avril, 2013 - 18:04

Comme un air de rétrospective…

Jean-Jacques Renaud, Alice Gaillard et Christian Martin

Pendant que les Sanzistes : Jacques Truphémus, Jean Fusaro, André Cottavoz et leurs amis, découvraient les plages et les ports du Nord, Henri-André Martin célébrait Hambourg et ses bateaux à quai, dans des tonalités sombres. Nous étions en 1964, et les terribles bruits de la guerre étaient encore présents dans les consciences. Quel plaisir de retrouver son fils, Christian Martin, chirurgien comme son père. Une merveilleuse occasion de vivre des souvenirs communs. Les expositions : Pierre Pelloux, André Gence, Jean Souverbie, Bernard Buffet, Michel Biot, Jean-Albert Carlotti, Louis Pons, Joseph Alessandri, Michel Ciry, Jean Piaubert, Michel Moskovtchenko, Jacques Lescoulié, Juliette Beaudroit, Thérèse Contestin, Jean Martin, Jean Couty, Louis Thomas, etc, et les sympathiques repas qui suivaient, chez Arlette Hugon. Henri-André Martin fut membre de l’Académie des Arts et Lettres de Lyon. Sa passion le conduira à l’édition : l’Olivier, le Lyon de René Deroudille et Jean-Albert Carlotti, et le splendide hommage à Jean Piaubert. Il fut aussi un écrivain et un historien remarquable. J’ai profondément perfectionné ma connaissance de la vie de Vincent Van Gogh en lisant l’ouvrage qu’il lui avait consacré (La maladie de Van Gogh : mystère d'une fin tragique). Le professeur Henri-André Martin fut aussi un mécène généreux, puisque sans aucune subvention, il finança la galerie Malaval, pendant plusieurs décennies. Son épouse, Anne-Marie Martin put accomplir là, en toute sérénité un travail fondamental, avec pendant un temps, le concours discret de Mme Constance Pelloux. L’œuvre picturale du professeur Henri-André Martin n’est pas sans témoigner de quelques puissantes admirations : Maurice Utrillo à ses débuts, comme Jean Fusaro, Pierre Pelloux avec lequel, il partageait un véritable intérêt pour les champs de colza, puis Jean Souverbie, et enfin Jean Piaubert. J’ai le souvenir d’un nu féminin animé par des courbes dignes de Souverbie, dissimulé par des petites touches évocatrices du Post-Impressionnisme de Georges Seurat. Il faut remercier pour la qualité de leur concours les membres de l’association : Alice Gaillard, Arlette Dissard, Suzanne Ortiz, Vincent Banssillon le président, et tous les bénévoles qui accomplissent un travail indispensable pour la reconnaissance de l’aventure des arts plastiques à Lyon, au XXe siècle. L’adjoint au maire de l’arrondissement Abel Gago trouva des mots sensibles et intelligents pour définir les sculptures de Stéphane Merel. Henri-André Martin, peintures, et Stéphane Merel, sculptures. Fort de Vaise. 25-27 Bd saint-Exupéry. Jusqu’au 12 mai 2013 de 14h30 à 19 h. 04 78 47 10 82