La passion de l'art et de la culture toujours aussi ardente
par Paule Martigny

Alain Vollerin est désormais un être céleste. Son œuvre et son esprit lui survivent, dont ce blog créé avec moi-même en 2011. L'aventure perdure, mais sans ses décapants Coups de Trique. Ils étaient sa signature. Celle d'un esprit libre et clivant : « l’insolence en réponse à l’indolence ». Son édito est archivé et consultable dans la rubrique Coups de Trique.
Continuez à lire blog-des-arts.com où des articles sont régulièrement publiés dans les rubriques Livres, Art, Littérature, Livres jeunesse, BD, Gastronomie et Spécial Fêtes. L'action culturelle et artistique de Mémoire des Arts est toujours engagée dans l’esprit de transmission. Un autre style, mais une même volonté de partage des connaissances. Moins au vitriol, mais espérons le, toujours avec pertinence et dans un souci d’indépendance.
A Lyon, la galerie, 124 rue de Sèze, présente des œuvres de peintres lyonnais de la deuxième moitié du XXe et du XXIe siècle, ainsi que la collection des livres d'art écrits par Alain Vollerin et édités par Mémoire des Arts.
N’hésitez pas à consulter le catalogue des éditions Mémoire des Arts sur memoire-des-arts.com

à nous dire

Ingres. L'artiste et ses princes / Musée Condé – Château de Chantilly - In Fine éditions d'art

Mardi, 27 Juin, 2023 - 17:04

Une occasion unique de comprendre le perfectionnisme et la méthode d'un des plus grands peintres français.

Quelques-uns des chefs-d'œuvre d'Ingres font la gloire du musée Condé. Cinq tableaux de premier plan installés dans l'accrochage immuable et étudié imaginé par le duc d'Aumale forment la colonne vertébrale de l'exposition. Des souvenirs privés lient Ingres à la famille du duc d'Aumale. Dans le texte introductif, Xavier Darcos, Chancelier de l'Institut de France rassemble l'essentiel. Il rappelle que "On disait d'Ingres qu'il était un Grec du temps de Périclès égaré dans le XIXe siècle. Mais il était aussi un Romain du temps de Virgile égaré dans la France des révolutions." Nous apprécions cette précision : "Anatole France estimait que "M. Ingres (…) ne rejoignit pas les anciens par les moyens biens incertains de l'archéologie, mais par le vol du génie". Ainsi que la citation du jeune Charles Gounod lié d'amitié avec Ingres quand il dirigeait la Villa Médicis : "Il n'y a pas de grâce sans force". Cette exposition permet de réaliser que Ingres maîtrisait parfaitement la couleur et à quel point en effet grâce et force habitent son œuvre. L'exposition et le catalogue sur Jean Auguste Dominique Ingres (1780-1867) sont constitués des œuvres commandées ou possédées par de grands princes mécènes du XIXe siècle. Les analyses scientifiques effectuées sur plusieurs tableaux sont d'un apport non négligeables, appuyées et complétées par une "enquête" réalisée par les meilleurs spécialistes : Florence Viguier-Dutheil, Bruno Mottin, Nicole Garnier-Pelle, Gennaro Toscano, Georges Vigne, Alice Thomine-Berrada, Côme Fabre, Adrien Goetz et Mathieu Deldicque, conservateur en chef du patrimoin, directeur du musée Condé, qui signe aussi "Ingres, le prince de Chantilly", une préface éclairante sur les intentions et le contenu de l'exposition. Il précise que pour la première fois sont réunis les sources d'inspiration, les dessins préparatoires et les variantes des compositions. Cette exposition a bénéficié d'un partenariat exceptionnel tissé avec le musée Ingres Bourdelle à Montauban, des prêts consentis par des collections nationales et internationales et des prêts de collectionneurs français, anglais et américains. En couverture, appréciez, "Autoportrait à l'âge de vingt-quatre ans", propriété du musée Condé. Relié. Couverture cartonnée avec tranchefile. Format : 22 x 28 cm. 288 p. 34€. Musée Condé, Château de Chantilly. Salle du Jeu de Paume, jusqu'au 1er octobre 2023. Une exposition et un catalogue ardemment conseillés. A l'occasion de votre visite n'oubliez pas celle du Cabinet d'arts graphiques : "Regarder l'histoire en face. L'Italie du XIXe siècle au musée Condé". Paule Martigny. Mémoire des Arts