La passion de l'art et de la culture toujours aussi ardente
par Paule Martigny

Alain Vollerin est désormais un être céleste. Son œuvre et son esprit lui survivent, dont ce blog créé avec moi-même en 2011. L'aventure perdure, mais sans ses décapants Coups de Trique. Ils étaient sa signature. Celle d'un esprit libre et clivant : « l’insolence en réponse à l’indolence ». Son édito est archivé et consultable dans la rubrique Coups de Trique.
Continuez à lire blog-des-arts.com où des articles sont régulièrement publiés dans les rubriques Livres, Art, Littérature, Livres jeunesse, BD, Gastronomie et Spécial Fêtes. L'action culturelle et artistique de Mémoire des Arts est toujours engagée dans l’esprit de transmission. Un autre style, mais une même volonté de partage des connaissances. Moins au vitriol, mais espérons le, toujours avec pertinence et dans un souci d’indépendance.
A Lyon, la galerie, 124 rue de Sèze, présente des œuvres de peintres lyonnais de la deuxième moitié du XXe et du XXIe siècle, ainsi que la collection des livres d'art écrits par Alain Vollerin et édités par Mémoire des Arts.
N’hésitez pas à consulter le catalogue des éditions Mémoire des Arts sur memoire-des-arts.com

à nous dire

Mélik Ohanian remporte le Prix Marcel Duchamp 2015...

Lundi, 2 Novembre, 2015 - 10:32

La Fiac, accueillait dans un local exigu, des œuvres, qui réclamaient un espace plus vaste...

Expo à la Fiac, Prix Marcel Duchamp, œuvre de Neïl Beloufa

Melik Ohanian est le fils d'un photographe célèbre dans la région lyonnaise, Rajak Ohanian. Melik Ohanian qui vit à New York, et à Paris, est né en 1969, à l'ombre d'un grand arbre. Pas facile de s'épanouir dans un tel contexte. Difficile d'éviter les oeillères du public, et des journalistes. Pendant la Fiac, on voyait les œuvres des quatre artistes qui concouraient pour ce Prix organisé par l'Adiaf ( Association pour la Diffusion Internationale de l'Art Français), une association présidée par Gilles Fuchs. Le Prix Marcel Duchamp révéla d'incontestables talents : Thomas Hirschhorn, Dominique Gonzalez-Forster, Laurent Grasso, Claude Closky, etc. Pourtant, je suis certain que Marcel Duchamp réprouverait l'usage de son nom, pour soutenir une création qui tourne à la mascarade. Les écoles d'art, les centres d'art, les musées spécialisés sont devenus des machines à formater des générations, hélas, perdues, entièrement, dépendantes d'un système qui montre désormais ses lacunes, et, les prémisses de son inévitable effondrement. On peut reprendre pour l'Art contemporain, la formule qu'utilisa, le critique et historien d'art, Michel Ragon à propos de l'Art abstrait : l'Art abstrait, je le préférais quand il était frais... Il n'est pas question de dénoncer la valeur intrinsèque, historique, de l'Art contemporain. Mais, nous sommes devant une page de l'histoire de l'Art contemporain qui se tourne inexorablement, dans les excès de suiveurs, trop bien élevés, par de mauvais maîtres. Quatre candidats : Davide Belula, Neïl Beloufa, Melik Ohanian et Zineb Sedira. J'avoue ne pas avoir été convaincu par l'oeuvre de Melik Ohanian. Aucun des protagonistes de ce concours n'échappe à un socle de préoccupations communes, qui fait d'eux des sociologues sans méthode, des journalistes partisans, des observateurs aveuglés par des évidences. Pour plus d'informations. Je vous recommande, l'achat du catalogue, bilingue français-anglais Editions SilvanaEditoriale. Broché à larges rabats. 64 p. 18€.