Nous apprenons la mort du peintre, Maurice Stoppani...

Mercredi, 3 Septembre, 2014 - 19:30

Parité ou pas, la femme perd un des meilleurs traducteurs de ses valeurs...

Maurice Stoppani et Alain Vollerin pendant son hommage au siège du LCL à Lyon

  Né à Bordeaux, où il fit ses études à l'école des Beaux-Arts, Maurice Stoppani s'était inventé un style, une manière. Dans son atelier de la rue Tronchet, il recevait ses modèles féminins. Il savait admirablement traduire leur plastique, en jouant de formes abstraites et colorées. Il était capable de faire naître un univers en composant des volumes, après avoir en avoir étudié les couleurs. Maurice Stoppani était un optimiste. Bien qu'ayant reçu un enseignement traditionnel, il n'avait rien rejeté des apports de la révolution abstraite. Depuis plusieurs décennies, Maurice Stoppani exposait à la Société Lyonnaise des Beaux-Arts. Nous lui avions rendu hommage sur les cimaises du siège de LCL, à Lyon, rue de la République, où, nous avons célébré une autre haute figure de la peinture lyonnaise, Jean Couty. Il y a encore peu de temps, il montait encore chaque jour dans son atelier, où il avait réussi tant de compositions. Il avait de sincères admirateurs, comme le peintre Gilbert Pécoud. Maurice Stoppani a sa place, dans toutes les bonnes anthologies traduisant l'aventure des arts plastiques à Lyon.