Officielle, la vitrine normalisée des suiveurs contemporains...

Samedi, 24 Octobre, 2015 - 11:07

A la Cité de la Mode et du Design...

L'œuvre de Paul Amar galerie Ritsch-Fisch, telle que nous l'avions vue à la Fabuloserie

Signalons la présence du galeriste lyonnais, Olivier Houg, qui vient d'échapper à de graves ennuis, en avalisant de faux tableaux africains, alors, qu'il ne connaît rien dans ce domaine, comme dans bien d'autres. Il montrait l'œuvre d'Aurélie Pétrel, artiste formatée par l'école des beaux-arts de Lyon. Ses tables d'orientation n'apportent pas grand chose à rien, et à personne. Curieusement, l'originalité d'Officielle venait d'un classique de l'Art Brut, Paul Amar, avec une de ses constructions oniriques que nous avions vues à la Fabuloserie, chez notre amie, Caroline Bourbonnais, hélas, enlevée à notre affection. Le galeriste, probablement hanté par des exigences économiques, n'éclairait l'œuvre que sur demande. Dommage ! Heureusement, il y avait print, things and books by artists, éditeur de sérigraphies au format : 70 x 50, tirées à 100 exemplaires seulement, signées par leurs auteurs : Sarah Tritz, Joël Hubaut, Françoise Pétrovitch, Nicolas Chardon, Arnaud Labelle-Rojoux, etc, et vendues, pour le prix raisonnable, de 100 euros l'une. Parmi les participants, Bernard Ceysson, qui fut un honorable conservateur du musée de Saint-Etienne, et, qui est devenu en se déshonorant en compagnie de son fils, un épouvantable boutiquier, qui vient d'ouvrir, au Luxembourg, 1400 m2 d'expositions, pour vendre les pires travaux de suiveurs de Supports-Surfaces, et, des Expressionnistes et Abstraits américains. Une cuisine infâme pour gogos et bobos. Comme quoi, le pire est toujours possible. Encore moins d'exposants que l'année précédente. L'Art contemporain révèle ses immenses lacunes. Beaucoup d'artistes sont des produits des écoles d'art nourris du talent de ceux qui écrivirent la Modernité. Une sensation très désagréable d'abandon, et de désintérêt de la part du public.