Pendant que Gérard Collomb démissionnait, l’adjoint à la culture, Loïc Graber annonçait l’identité de la nouvelle gouvernance des musées lyonnais…

Mercredi, 3 Octobre, 2018 - 16:33

En l’absence de Georges Képénékian…

Matthieu Lelièvre, Sylvie Ramond, Isabelle Bertolotti, et Loïc Graber

Nous sommes rassurés par la nomination d’Isabelle Bertolotti qui succède à Thierry Raspail, fondateur du Mac, en 1984, initiateur de la Biennale d’art contemporain, et de nombreuses expositions événementielles (Warhol, Ben, Combas, Keith Harring, Erro, etc). Loïc Graber semblait le découvrir, mais, il y a bien longtemps que la jeune création occupe une place déterminante au cœur de notre ADN. Thierry Raspail a constitué une fabuleuse collection, mais, il n’a jamais obtenu les moyens de la montrer. Il y a bien longtemps aussi que les regards du Mac, et d’Isabelle Bertolotti sont tournés vers les scènes étrangères innovantes en Chine (je me souviens des artistes de Pékin qui présentaient des fœtus dans des bocaux). Pour réussir sa mission, Isabelle Bertolotti sera accompagnée par Matthieu Lelièvre, conseiller artistique formé à l’école du Louvre, commissaire indépendant, expert de l’art contemporain et de la jeune scène internationale. Quand je pense que le salon de Montrouge qui présentait tous les ringards de l’abstraction suiveuse, est devenu une référence absolue, il y a de quoi rire. Oui, nous sommes rassurés par la nomination d’Isabelle Bertolotti qui pourra continuer à travailler avec des techniciens de haute qualité, comme Thierry Prat et Hervé Percebois. Saviez-vous qu’Isabelle Bertolotti était présidente de l’ADERA, association des écoles supérieures d’art et de design qui accompagne une centaine d’artistes ? Sylvie Ramond, directeur du musée des beaux-arts de Lyon assumera la charge de responsable du nouveau pôle des musées d’art de la ville de Lyon. Pour réussir, il faudra de l’argent. Un séisme ravage l’administration municipale. Georges Képénékian retrouvera-t-il son poste à la direction de la culture ? Et, que deviendra, Loïc Graber ? Alain Vollerin