Philippe Cochet inaugure la salle Eugène Villon...

Vendredi, 31 Janvier, 2014 - 10:38

Eugène Villon trouve ici une reconnaissance méritée...

Philippe Cochet, Jeannine Gay-Villon, Jean Gay

Philippe Cochet avait convié les amateurs d'art de Caluire et d'ailleurs, et ses électeurs, qui sans aucun doute le reconduiront dans ses fonctions de maire, à l'inauguration de la magnifique salle Eugène Villon. Je félicite Philippe Cochet qui s'intéresse vraiment à l'histoire des arts plastiques à Lyon, pour cette superbe réalisation. Tout fut étudié avec précision, et, le somptueux résultat fait honneur aux services techniques de la ville de Caluire. Eugène Villon vécut dans la ville du Dr Dugoujon, de Bernard Roger-Dalbert son successeur, à partir de 1919, et, jusqu'à sa mort, en 1951. La ville de Caluire est célèbre, il faut le savoir, pour deux raisons : l'arrestation lamentable, et toujours non-élucidée de Jean Moulin, et, la culture du radis noir aux propriétés inégalables. Mais, soyons sérieux, car cet instant mérite toute notre attention. Deux œuvres figurent en majesté, dans cet espace de la bibliothèque municipale, notamment fréquentée par la jeunesse de la Cité. « Rue de Villefranche-sur-Mer » offerte par sa fille Marthe Chambard-Villon, qui fut elle-même, aquarelliste émérite, et, « les abords de l'église Saint-Nizier » une remarquable aquarelle qui démontre la parfaite maîtrise d'Eugène Villon, qui devra être de plus en plus souvent fêté, car, il incarne une part de ce qu'il y a de meilleur, dans l'aventure de l'école lyonnaise de peinture. Comment, ne pas associer à cet événement historique, Jeannine Gay-Villon, petite fille de l'artiste, si vigilante, pour tout ce qui concerne la mise en valeur du talent de son grand-père. J'avais vu, à l'initiative de Philippe Cochet, et de Janine Gay, une mémorable et monumentale rétrospective de l'oeuvre d'Eugène Villon. Eugène Villon, fondateur de la Société des Aquarellistes, en 1934, était aussi un orientaliste passionné, dont la production vient d'être célébrée au musée Dini de Villefranche-sur-Saône. Je viens d'apprendre qu'une de ses toiles, enrichira très bientôt, l'importante collection du musée Paul Dini, dédié aux artistes lyonnais. Encore une belle initiative de Mme Janine Gay-Villon. Bravo à Philippe Cochet qui a compris que celui qui n'avait pas une bonne image de son passé, ne disposait pas de son avenir. Désormais, Caluire en détient au moins deux...