Prassinos / Musée Hébert

Vendredi, 6 Août, 2021 - 16:15

L’arbre qui ne cache pas la forêt

Mario Prassinos (1916-1985) né à Constantinople, naturalisé français, eut son heure de gloire dans l’univers des arts et particulièrement de la peinture dans les années 1960. Son destin est lié à l’achat d’une maison à Eygalières où il fera les premiers cartons de tapisserie qui le rendront célèbre après sa première exposition à Paris à la galerie La Demeure. Mario Prassinos a également constitué une œuvre de graveur notamment en se formant à l’atelier de Roger Lacourière-Frélaut à Paris, activité qu’il poursuivit jusqu’en 1985. Mario Prassinos a longtemps collaboré avec les éditions Gallimard comme illustrateur et il a travaillé au festival d’Avignon avec Jean Vilar. Son œuvre est inscrite dans l’univers de l’arbre, du lacis de branches tordues depuis son premier tableau. Le musée Hébert expose près de trente œuvres : peintures, tapisseries et gravures, et des portraits de Mario Prassinos photographié par ses contemporains. Un film du photographe Lucien Clergue complète la présentation L’exposition prend place dans le cadre de « L’Appel de la forêt », une nouvelle programmation culturelle et artistique portée par le département de l’Isère du 3 juillet jusqu’à fin 2022. En 1985 Mario Prassinos fit don à l’Etat français d’une synthèse de son œuvres : peintures, dessins, estampes, tapisseries. Il fut initié par Jean Lurçat, très célèbre dans les années 1950. Il est mort à Avignon. A Lyon, nous avons souvent vu son œuvre à la galerie Malaval. Catalogue avec une préface du journaliste et écrivain Jean-Louis Ferrier. Broché cousu. Format : 23 x 20 cm. 40 p. 20€. Musée Hébert – La Tronche, jusqu’au 28 octobre 2021. Entrée gratuite. Alain Vollerin. Mémoire des Arts.