Triomphale inauguration du musée privé Jean Couty
L'admirable Jean Couty aurait eu exactement 110 ans. Sa veuve courageuse, Simone, Charles et Myriam Couty ont parfaitement atteint leur objectif : l'édification d'un hâvre de célébration pour la peinture lyonnaise si longtemps marginalisée. Je suis très heureux de constater que mon idée de favoriser l'ouverture de cette institution à l'art moderne et à l'art contemporain, ait été retenue par Charles et Myriam Couty. Une foule de 1400 personnes au minimum était venue célébrer cet instant inoubliable. Pour remplir cette haute mission, Charles Couty bénéficia du soutien indéfectible de Gérard Collomb, mais aussi d'Olivier Desmules assistant du Président du Département Christophe Guilloteau, dont l'intérêt pour la peinture va croissant. Il vient de mettre au point avec Michel Régnier une collection en partie présentée à Vourles jusqu'au 26 mars 2017. Les discours furent tonituants. Charles Couty, fondateur et directeur du musée, avait de la peine à dissimuler son émotion, ainsi que son cousin Edouard Couty, qui pour rédiger son long discours avait puisé aux bonnes sources. Tout Lyon était présent. Charles Couty profita de cette occasion pour célébrer l'amitié qui unissait son père à Jacques Truphémus, Jean Fusaro et le regretté André Cottavoz représenté par sa veuve Hélène Cottavoz. Nous avons vu le professeur Paul Trouillas, Patrice Giorda, Gilbert Pécoud, Patrick Marquès, Lydia Harambourg, Alain et Dominique Vavro, Régis Deroudille, fils du critique d'art, René Deroudille, Laurent et Hervé Banbanaste, Bruno Voisin, Damien Voutay, Pascal Laguerre, Georges Képénékian, Lara Rolland, Janie Petit, Richard Rissoan l'assureur rassurant, Christian Morel, à l'enseigne de Léa La Voûte, Michel Godet l'impassible, Sandrine Montagnier conservatrice au musée de Montbrison, Patrice Béghain, Serge Champin de Lyon, Sylvie Ramond, à laquelle la peinture lyonnaise doit une partie de sa résurrection. Christine et Pascal Berger, Favrène, Alain Lovato président à vie de la Mapra, Michèle Caussin-Bellon, Jean-Louis Touraine, Marc de Michélis, Alain Chevrette, Alain Pagliano, etc. Une absence remarquée, celle de Laurent Wauquiez et de la vice-présidente chargée de la culture, Françoise Verney-Carron, une attitude incomprise par beaucoup, une occasion perdue pour Laurent Wauquiez Le merveilleux cocktail était le résultat de l'immense savoir-faire de Jean-Paul Pignol. Quant au célèbre Philippe Jocteur, il régala les Lyonnais et les Lyonnaises avec ses délicieuses tartes à la praline. Des fleurs virginales, compositions de Franck Fernandez, complétaient cette ambiance incomparable. Un regret toutefois, une grave erreur commise par l'ordonnateur de la soirée. En effet, il ne fallait pas, après les discours des officiels, ouvrir le buffet immédiatement. Ceci eut pour conséquence de réduire le flot des entrées des visiteurs à l'intérieur du musée, beaucoup se contentant des agapes providentielles, et négligeant la visite des admirables toiles de Jean Couty. Le musée Jean Couty est désormais ouvert : 1 place Henri Barbusse Saint-Rambert l'Ile Barbe Lyon 9e. Du mercredi au dimanche de 11h à 18h. Plein tarif 6€. Tarif réduit 4€. La boutique recèle d'estimables trésors dont mon livre : Jean Couty - Un Musée Un Livre (208 p. + de 300 photos d'œuvres. 40€). Rensignements : 04 72 42 20 00 et musee@museejeancouty.fr