Trois polars des productions Alexandre Korda édités par Elephant Films

Jeudi, 13 Mars, 2014 - 19:29

Trois perles du cinéma britannique…

Eléphant Films éditent en versions restaurées des productions London Film, d'Alexandre Korda (Le troisième homme, Le voleur de Bagdad). Cinéma Master Class. Collection des Maîtres. Présentation Jean-Pierre Dionnet. Séries thématiques : comédies, drames et polars, pour la première fois en France. Trois polars : « L’Homme qui en savait trop », 1934. Ce film appartient à la période anglaise d’Alfred Hitchcock. Une première version qu’Hitchcock reprendra, en 1956. Les Laurence (Leslie Banks, Edna Best), famille anglaise aisée en vacances, à St Moritz, font la connaissance de l’élégant et énigmatique, Louis Bernard (éblouissant Pierre Fresnay) en réalité, agent secret français. Il est assassiné, pendant une scène remarquable, en dansant avec Mme Laurence. Un attentat va avoir lieu contre un diplomate à Londres. La famille Laurence ne peut pas avertir la police, car, leur fille a été kidnappée, par un Peter Lorre, plus horrible que jamais. Deuxième titre : « 21 jours ensemble », 1940. Film de Basil Dean, avec Vivien Leigh (Autant en emporte le vent, Un tramway nommé désir), et, Laurence Olivier (Hamlet, Rebecca, le Limier). Scénario Graham Greene, film noir, mélodrame avec iimplications morales. Larry tue accidentellement le mari, violent et fourbe, de Wanda. Celui-ci, tente de la faire chanter après trois ans d’absence. Un innocent est arrêté. Le frère de Larry, juge estimé (Leslie Banks) qui va être nommé, président de la Cour Suprême, leur conseille de fuir. Mais, la conscience de Larry le tenaille. Il est déchiré. Auront-ils le courage d’assumer les conséquences de leur acte ? Trois semaines de liberté, pour vivre leur amour, avant le procès. Et enfin, un chef-d’œuvre : « Huit heures de sursis », 1947, de Carol Reed. Avec James Mason (Lolita, Première désillusion) et, Kathleen Ryan. Une chasse à l’homme, dans l’esprit du Troisième Homme, avec un James Mason possédant totalement son personnage, d’individu traqué, blessé dans sa fuite. Ses visions sont d’exceptionnels moments cinématographiques. La scène, chez le peintre alcoolique exalté (Robert Newton) est saisissante. Il y en a d’autres. Nous recommandons aux cinéphiles, l’acquisition de ces trois perles anthologiques. www.elephantfilms.com