Chirac / Mareuil Editions

Lundi, 16 Mars, 2015 - 09:07

Des nouvelles d'un traître, enfin hors jeu, mais, qui fut trop longtemps capable de nuire...

« La vie d'après », par Bruno Dive. Avec une préface du méprisable opportuniste, François Hollande, plus que jamais détesté, par plus de 80 % des français qui d'ailleurs adorent leurs plus coupables, ou, méprisables présidents. Le général de Gaulle qui pactisa avec les communistes, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, et, plus tard, livra l'Algérie à ses pseudos libérateurs qui bientôt la soumirent au pouvoir de l'empire soviétique, par l'intermédiaire de Boumédiène, François Mitterrand, le sinistre porteur de francisque pétainiste, l'ami de René Bousquet, l'orchestrateur de la rafle du Vel d'Hiv, et enfin, le fourbe Chirac qui permit à Mitterrand d'accéder à la présidence de la République, en trahissant Giscard, ce qui plongea notre pays dans une déliquescence infâme, dont nous subissons, aujourd'hui encore, les indignes conséquences. Vive la France ! En fait, plutôt radical, Chirac ne fut gaulliste que pour gravir les marches du pouvoir. Infidèle de nature, il fut toujours prêt à toutes les forfaitures. Chirac fut suspecté de multiples magouilles, par la gauche socialiste et communiste, surtout, pendant ses mandats de maire de Paris. Chirac fut l'exemple même du politicard pourri. Souvenons-nos des campagnes menées contre lui. Elles étaient justifiées. Il finira par payer sa lourde addition, puisqu'il sera le premier président de la Ve République traîné devant un tribunal, (totalement méritée. Comment échappa-t-il à la prison ? Et pourtant, elle eut été un juste châtiment). Payer son addition ? Non, il la fera payer à la mairie de Paris, par son Parti. A propos des félonies de Chirac, l'auteur, Bruno Dive écrit : «  Chirac, c'est l'homme de toutes les traîtrises, en apparence. En 1974, il lâche Chaban-Delmas pour mieux soutenir Valéry Giscard d'Estaing. Sept ans plus tard, il lâche Giscard et fait élire Mitterrand. Mais c'est parfois pour la bonne cause ! Après la mort de Georges Pompidou, il s'agissait d'assurer la survie du mouvement gaulliste. Sans la nomination par Giscard de Chirac à Matignon, cette survie n'était sans doute pas assurée. En 1981, VGE payait aussi tous les manquements et toutes les maladresses qu'il avait commis à l'encontre d'une partie de sa majorité. » Qu'il fricote maintenant, plus qu'à moitié gâteux, avec l'insupportable François Hollande ne peut pas nous surprendre. Il n'y a pas de dignité chez Chirac, pas de grandeur d'âme. Chez Giscard, oui. Chirac, avec Hollande, a trouvé son alter ego, mais, format nabot. On n'a que ce qu'on mérite, ne dit-on pas ? On apprend, à la lecture de ce livre que François Hollande qui est l'ami du milliardaire François Pinault, couchait avec Julie Gayet dans son hôtel particulier de la rue de Seine. Quelle gabegie, pour ce président élu avec les voix du Front National, et de François Bayrou, et qui se voulait exemplaire, et différent de Nicolas Sarkozy. Que retiendra-t-on de Chirac? Rien ou pas grand chose, de son passage à l'Elysée. Mais, l'histoire le décrira comme un félon, comme l'homme qui permit à la gauche de Mitterrand et de Marchais, d'accéder au pouvoir suprême, contre l'avis des Français. Triste trajectoire de celui qui n'aura été qu'un recours contre Le Pen, en 1995. Comment ne pas en vouloir à jamais, à Chirac, de l'élection de François Mitterrand ? Désormais, Chirac est un homme seul, certains de ses compagnons gaullistes ne lui ont jamais pardonné la victoire de Mitterrand, et surtout, son utilisation frelatée de l'image gaullienne. Ce livre est un ouvrage de propagande hollandaise, au moment, où le moche pingouin, cherche à piocher des voix de tous côtés, pour sauver son grotesque quinquennat. Broché. 195 p. Format : 22 x 14 cm.17€