Christophe Marguin vend une partie de son héritage aux enchères publiques…

Vendredi, 6 Octobre, 2017 - 21:03

Le 7 octobre 2017, à 14h30, sera à jamais, un jour de deuil pour la famille Marguin…

Un commissaire-priseur viendra, en la personne de Me Cécile Conan, pour vendre la vaisselle, le mobilier, le linge de table, des vins, une toile d’Alain Chevrette, et surtout, beaucoup d’objets publicitaires offerts à Christophe Marguin. A un moment, parmi les lots, on voit un vilain lit. Appartenait-il à la mère de Christophe Marguin ? A son père ? On est désolé… Il y a une armoire, non pas bressane, mais, contreplaquée. Forcément, c’est autre chose ! Ce mobilier était-il la propriété de la grand-mère de Christophe Marguin, qui était la véritable détentrice du secret de la recette des grenouilles ? Ce genre de meubles n’intéresse plus personne. Pourquoi, Christophe Marguin a-t-il imposé à sa famille, cette cérémonie du désespoir ? Cette triste mise en scène ? Comment, Christophe Marguin en est-il arrivé à cette extrémité ? Son père, Jacques Marguin, lui avait laissé un respectable héritage, surtout en bonnes bouteilles qui garnissaient sa cave après son départ : Château Pétrus, et autres millésimes recherchés. Que sont-ils devenus ? Dans ce qui sera vendu, sous le marteau de Me Cécile Conan, il n’y a rien de bien enthousiasmant, pour un amateur de vins. Pour aucun amateur, tout simplement. Un inventaire désespérant que Prévert aurait, indiscutablement, renié : une cave à vin en vain, des porte-menus surannés, un très moche héron en métal argenté (il fallait l’oser), des verres de différents modèles (cherchez l’erreur), une laide collection de grenouilles en mosaïque, des tasses (mais dans leurs cartons, circulez y a rien à voir), des chaises, dans lesquelles, vous n’aurez jamais envie de vous asseoir, des saladiers en Pyrex, des seaux à champagne offerts par des marchands, des plats en métal argenté, je ne peux pas le croire, une caisse enregistreuse d’hier et peut-être même, d’avant hier, des fauteuils ridicules de banalité, une lampe à bboudha épouvantablement ordinaire, des soupières (vous trouverez les mêmes aux puces du Canal pour un euro la pièce), des bouteilles récupérées pendant les Bocuse d’Or, etc, etc. Croyez-vous qu’on puisse en venir à vendre dans la maison de famille, dont on avait fêté le Centenaire, un tel bric-à-brac ? Christophe Marguin serait-il un contraire ? Il prétend avoir vendu la demeure restaurant-hôtel des Echets, pour alléger les charges de ses enfants. Le croyez-vous ? Il reprend le Président, une maison en déshérence… Les clients boudaient les Echets. Au Président, vous servira-t-on encore des grenouilles ? Le moment de gloriole passé, après l’inauguration, je crains que le Président avec ses quelques couverts, ne présente plus guère d’intérêt, si, ce n’est celui de voir l’admirable portrait du Président Edouard Herriot, par le célèbre Tony Tollet. Vous pouvez juger par vous-même du faible intérêt des objets mis en vente, pendant l’exposition publique, le 7 octobre 2017 de 10h à 12h.