François de Closets, serviteur un jour, serviteur toujours…

Vendredi, 13 Septembre, 2013 - 16:25

S’il vous plaît, tirons la chasse…

François de Closets est une illusion ancienne, qui a de la bouteille. Habituellement engoncé dans un costard, il trompe son monde, depuis plusieurs décennies. Après les années 68, François de Closets figurait déjà, parmi les lampistes cathodiques, capables de servir deux à trois maîtres, sans état d’âme. François de Closets est un alibi audiovisuel facile. En cas de besoin, on le sort de sa boîte. Il débite quelques sottises devant les caméras. Puis, on le remet dans son placard. De plus en plus difficile de le tenir enfermé. Il a pris goût à l’oxygène. Il demande à respirer. On ne peut, aucunement, accorder le moindre crédit à ses propos délirants. François de Closets est une sorte de Canada Dry de l’information. Il véhicule des faux-semblants. Il y a quelques jours, il s’agitait. Il avait l’air de charger, la boîte à outils du père Hollande Tartandouille, de menaces affligeantes. Il promettait le déluge. Si, rien ne change, tout va péter. Nous sommes à bout du système. Rien n’est fait. Tout va de travers. On pouvait en avoir froid dans le dos. C’était imminent, le système français allait s’effondrer. La fin du monde était pour demain. Les Français venaient de recevoir leur feuille d’impôts. Cela faisait un peu beaucoup pour leur moral. Hollande Tartandouille, lui-même, en fut tout retourné. Il téléphona à Claude Sérillon. Cloclo, t’as entendu le Closets. Mais, il est malade ce mec. Appelle-le. Il faut qu’il dise le contraire sur Télé Matin, la plus beauf des chaînes françaises. Quand Tartandouille exige, Cloclo la sérouille exécute. Il téléphone à de Closets. Devinez, où, il était ? François, t’es fou ? T’es devenu dingue ? Le président m’a téléphoné. Tu vas changer tout ça. Et, vite !... Non, mais… Le de Closets fut convoqué sur France 2. Le Leymergie était aux commandes. Quelle image, nous avons vu paraître, mes pauvres amis, sur le service public. Un vieillard hagard, dépenaillé, vêtu d’un vieux costume (le côté social). Sans cravate, le col de chemise largement ouvert, une sorte de sans abri. Il s’était bien calmé. Finalement, plus rien d’aussi grave. On pouvait. La France pouvait. Il suffisait de presque rien, comme disait le père Reggiani. Il fallait des hommes, des vrais. Il en voyait trois. Comme par hasard, trois socialistes. Vous avez tout compris. Trop, c’est trop. La prochaine fois que je vois apparaître, François de Closets, croyez-moi, je tire la chasse…