Gérard Collomb, que tu sois maire de Lyon, ou, ministre de l'intérieur, pour moi, tu seras toujours Gégé !...

Mardi, 30 Mai, 2017 - 18:16

Gégé ? Gégé ? Où t'es parti, Gégé ?...

Je fus l'un des premiers lyonnais à réduire familièrement le prénom de l'ami Gérard, à la répétition de la première syllabe : Gégé. Gérard Collomb n'a pas toujours apprécié. Je me souviens, au lendemain de sa première élection à la mairie de Lyon, il avait répondu à un entretien dans le quotidien républicain « Le Progrès » avec pour titre : « Et maintenant, appelez-moi, Gérard ! ». Désolé ! Pour moi, c'est impossible ! Il manque à Gérard, prénom du beauf idéal, toute la rouerie, la gouaille, la volonté de provoquer les limites de la politique socialiste, contenues dans ce résumé pratique pour une exclamation : Gégé !... Car, Gérard Collomb ne fut jamais admis par les arcanes dirigeantes du Parti socialiste. Il fut toujours le vilain canard noir de l'histoire de la Gauche unie (Prémonitoire, il est vrai qu'aujourd'hui, il se dodeline, comme un canard blessé). Avait-il déplu à François Mitterrand, lorsque, celui-ci avait pour soutien, à Lyon, l'avocat natif de Décines, André Soulier. Nous avons peine à imaginer qu'André Soulier qui vit aujourd'hui dans les beaux quartiers de Lyon, soit né dans un quartier aussi défavorisé, où, on avait rassemblé les Arméniens, dont certains partagèrent leur jeunesse footbalistique, avec le célèbre pénaliste. Parmi le réussites lyonnaises de Gérard Collomb, il faut compter le Musée Jean Couty, pour lequel, il s'engagea sans ménager sa peine. Bravo ! Pendant sa première campagne, Gérard Collomb, dépourvu alors de la science politique qui est maintenant la sienne, fut soutenu par un vilain et méchant requin publiciste, un individu double, et même triple, sans foi, qui capitalise, entre Rhône et Saône, le plus fort taux de mépris, jamais atteint dans le monde de l'art et de la presse. Ce lecteur de l'abjecte revue « Minute », généreux dans ses conseils dictatoriaux, est devenu un soutien de Manu Macron. Triste pélerinage d'un fascisme à un autre. Quel parcours pour Gégé ! Pour ce petit homme à laides moustaches, éternel battu, qui bénéficia de l'imbécilité de Michel Noir, préfigurateur de l'affaire qui emporta François Fillon. Que laisse t'il à Lyon ? Pas grand chose ! Il a fini avec la complaisance de l'ultra-mondain, heureusement retraité, Jean-Jacques Queyranne, le quartier de la Confluence, initiative largement entreprise par Raymond Barre, déjà complètement oublié. Quelle ingratitude ! A Lyon, il faut en faire pour subsister dans les mémoires. Qu'en sera t'il de Gérard Collomb ? A chaque apparition à la télévision, il semble un peu plus fatigué, plus bancal, plus fragile. Tiendra t'il le coup dans ses nouvelles fonctions tellement désirées ? Ses deux premières propositions sont déjà dérisoires, et stupides. Une amende, au lieu d'une peine de prison pour les consommateurs de drogue, comme le hachisch. N'importe quoi ! De la poudre de perlimpinpin, à la mode Macron. Au fait Manu Macron, et Gérard Collomb ont-ils déjà utilisé de la drogue ? Deuxième proposition. Encore plus bête et dangereuse ! Interdire aux délinquants, aux « djeunes » ayant commis un délit de retourner dans le quartier, où, ils habitent avec toute leur famille. Impossible à réaliser ! Gégé veut-il foutre la France à feu et à sang ? En plein conflit avec les islamistes, alors, qu'ils sont partout, à visage découvert, provoquant notre indignation, barbus réglementés, enrubannés dans leurs djellabas. Propositions électoralistes pour montrer qu'on est énergiques ! Du vent ! De la macronite aigre ! Ne donnez pas la majorité à l'Assemblée nationale, à ces manipulateurs soutenus par la presse aux ordres : Jean-Michel Aphatie, Jean-Jacques Bourdin, Myriam Encacaoua, Alain Marshall, Ruth Elkrief, etc. Amis, soyez vigilants ! Aux législatives, ne votez pas pour ceux qui augmenteront tous vos impôts ! Votez pour la République !...