La presse vendue invente la potiche télévisuelle...

Dimanche, 21 Juin, 2015 - 13:55

Un buste, un sourire, une posture, et voici, la potiche...

Pascale de La Tour du Pin, un exemple de potiche télévisée…

La presse vendue ressemble à François Hollande, elle n'a pas de conviction, et encore moins d'idéal. Il y a bien longtemps qu'il fut acheté par les plus offrants. Mais, revenons aux potiches. Comme les mousserons, elles émergent en nombre, surtout par temps de pluie. La potiche aime l'humide, le trouble, et le glauque ne l'effraie jamais. Avant tout nigaude, la potiche ne sait pas encore dans quel ignoble monde elle déambule. Pardon, elle se fige. Car, la potiche est raide, plantée au milieu de l'écran comme un tuteur de courges dans un champs, en Haute Creuse. Inculte, la potiche donne l'impression de tout savoir sur tout. Pas de problème, elle apprend ses fiches par cœur. La potiche, et ce n'est pas là son moindre défaut, croit en tout ce qu'on lui a dit de répéter. La potiche est douée d'aptitudes surnaturelles. Elle croit au soleil quand il pleut, et elle est persuadée, comme Hollande et Valls que la reprise économique envahit notre pays. Merveilleuse potiche. Plus elle est jeune, et plus elle est naïve, et plus elle est parfaite. Dans le style, Pascale de La Tour du Pin fait déjà mémère sur le retour. Et pourtant, elle ne s'épargne aucune humiliation. Les sourires surfaits et de traviole. Les œillades de vieilles empochardées. Les mouvements nasaux. Les roucoulades de dinde en mal de reconnaissance au sein de la basse-cour. Triste exemple de l'avenir pour les jeunes potiches qui s'en fichent persuadées qu'elles ne sont pas comme Pascale. En vieillissant la jeune potiche s'aigrira ayant ouvert les yeux sur un monde de chacals où puisque les idées sont absentes, l'ennui monte, et seul subsiste l'appétit d'argent et de pouvoir. Combien de jeunes potiches avons-nous vu arriver fringantes, et s'agiter désormais pitoyablement sur nos écrans, comme Claire Chazal, ou même déjà, Anne-Claire Coudray ? Liseron Boudoul fit un instant illusion, le charme de Béatrice Benoît-Gonin n'est plus qu'un souvenir. Se faire enfiaquer finit par épuiser. Comme le temps passe vite sur les potiches. Elles s'épuisent dans une course effrénée pour se maintenir en place. C'est pitoyable. Une très vilaine vitrine de notre monde.