Lettre ouverte aux socialo-communistes indécrottables...

Lundi, 12 Décembre, 2016 - 09:16

Et, qui le resteront...

Le retour de Robespierre, le coupeur de têtes…

Amis socialo-communistes, admirateur de Nestor Makhno et des anarchistes russes terrassés par Lénine et Trotsky, je croyais que le socialisme était un idéal. Les errements grotesques de François Hollande et de Manuel Valls, tous deux admirateurs de l'éternel vichyste, François Mitterrand, m'avaient démontré que la Gauche contemporaine, sans programme, sans conviction, sans honneur était prête à toutes les compromissions avec la Droite, et le patronat, Valls n'hésitant pas à se rendre à un congrès du Medef, pour déclarer solennellement, et sottement : « J'aime l'entreprise ! J'aime l'entreprise !... » Aujourd'hui, Valls a tout oublié. Il se déclare plus socialiste que jamais. Tout le monde, il est beau, même Macron qu'il déteste,même Cambadélis dont il connaît toute les impostures à propos de ses prétendus diplômes, même Montebourg dont il se gausse en privé comme en public, même Benoît Hamon qu'il juge sans envergure, même Vincent Peillon qu'il évacua du gouvernement sans ménagement. Quant à Jean-Luc Mélenchon qui fut membre du Parti Socialiste, je n'ose décrire les sentiments qui séparent à jamais ces deux hypocrites militants. Manuel Valls prend les électeurs socialo-communistes pour des bourriques. Tant mieux, ils adorent ça !... On dirait qu'il ne fut jamais le premier ministre de François Hollande, dont la politique étranglait les Français. Hollande sait faire deux choses, pas plus : décupler les impôts, et permettre une augmentation incontrôlée des prix, de tous les prix, dans tous les domaines. Une horreur ! Mais, les Français auraient déjà oublié. Hollande remonte dans les sondages. Grâce aux commentaires des journalistes vendus, il faut le souligner. Humiliés, les Français vont-ils pardonner les myriades d'erreurs d'Hollande. Son complice, Valls peut-il en profiter ? Macron lui, dans son coin-coin, fait sa tête de Cron ! Il ne prévoit que des sottises, mais alors là, ridicules. Il veut supprimer les charges sur les rémunérations des salariés, pour les financer avec une augmentation de la CSG. Hollande finançait ses projets de bipolaire avec de nouveaux emprunts qui alourdissaient notre dette publique. Macron lui fait dans la flatterie politichienne. Mais, Macron plait aux femmes socialistes ou pas, à toutes les femmes, jeunes ou vieilles, de tous les âges en vérité. Sauf à ma copine Marie. Un miracle ! Le blondinet distrait toutes les ménagères, et, toutes celles qui refusent de l'être. Elles ne cherchent pas à en savoir plus, à comprendre. Macron a-t-il trempé dans la gestion machiavélique de François Hollande ? Elles s'en foutent. Elles s'affolent de Macron. Quant aux socialistes des deux sexes, à l'intérieur du Parti, Macron n'en veut pas, et pourtant... J'irai pas à la primaire de la Gauche qu'il dit, dégoûté, lippeux, vexé. Je suis en dehors, au-dessus. Trop moches, trop laids, trop vieux. Pouah ! Un ange, je suis, moi Macron. Je vole, je survole. J'exulte, tous les jours, je caque un projet. Il sent bon. Ce n'est pas de la merde, mon projet. Je suis au sommet, là-haut dans les cieux, Dieu m'a donné ses clefs. C'est merveilleux. Les dames se pâment. C'est l'extase absolue. On entend, un bruit sourd dans l'atmosphère des primaires socialo-communistes : Emmanuel, je voterai pour toi. Pour un euro, je t'aime Emmanuel. Tu es beau. Oh, comme je t'aime. C'est fou !... Macron, tu es de Goche, de Goche, Macron tu es, je t'aime, je t'aime...