Lyon, chez les priseurs la braderie continue…

Jeudi, 20 Septembre, 2018 - 17:12

Etienne de Baecque se bourre les poches pendant que les galeristes meurent !...

Rien ne lui ôte l'appétit…

Etienne de Baecque, le parigot fait fortune sur le dos des peintres de l’école lyonnaise, avec la complicité de son expert, Damien Voutay. A Lyon, les experts sont parmi les plus nuls de France. On connaît l’inculture d’Olivier Houg qui est maintenant légendaire. Son seul mérite réside dans le fait d’avoir vendu au très naïf, Paul Dini, collectionneur hâtif, des peintures d’artistes référents, comme Etienne Morillon ou Emile Didier, trois fois plus cher que leur cotation. Que savent-ils vraiment ? D’où vient leur savoir ? Damien Voutay a suivi un enseignement particulier dit « au fil de la poussette ». Il parcourait les rues de Lyon, visitant les galeries encore en vie, avant qu’il ne participe à leur extinction définitive, à l’exemple de la galerie de la Charité, d’Yves Combet qui vit ses dernières heures. Pratiquant des prix prohibitifs, au service de son inflexible patron, le parigot Etienne de Baecque qui se bourre les poches, et, qui vient de racheter l’étude de l’excellent Me Millarède. Celui-ci avait des règles, des principes, De Baecque et Voutay en sont totalement dépourvus. La preuve, la dernière vente du 19 septembre 2018. Damien Voutay achète au plus bas, pour être certain de vendre au plus bas. Il tue le marché ! Ceux qui confient des œuvres commencent à manifester leur désaccord. Ils comprennent, enfin, que Damien Voutay se fiche de leurs gueules. Voulez-vous des exemples : cinq Joannès Drevet entre 50€ et 80€, seize Jules Flandrin entre 50€ et 80€, deux aquarelles de Marcelle Bonnardel entre 60€ et 80€, trois pastels de Jean Couty entre 100€ et 220 €, cinq huiles de Daniel Gloria entre 70€ et 110€, un fusain de Madeleine Plantey à 70€, etc, etc. Comment voulez-vous vendre en galerie et défendre la cote des artistes ? Impossible ! Les responsabilités de Damien Voutay sont énormes, son comportement tient de la traîtrise, tout cela par appétit d’argent. Pauvre Damien Voutay, il est tombé bien bas. Je ne l’ai pas entendu réagir en faveur de l’artiste, Jacques Truphémus dont une partie de l’œuvre sera dispersée, samedi 22 septembre. Manque de courage ou solidarité de voyous ? Je vous laisse juger !...