Michèle Neyret insatiable veut croquer du Salon…

Dimanche, 11 Décembre, 2016 - 17:01

Sans talent, elle gagna de l’argent dans la pub, par les relations de son frère…

Jean-Louis Mandon, s'il n'aime pas les salons, connaît bien la musique…

Le 7 décembre 2016, Michèle Neyret qui transforma la galerie l’Oeil écoute en minable sac à fric, organisait une réunion des responsables de Salons, à Lyon, soutenue par Jacques Fabry, le galeriste, président récent de la vénérable Société Lyonnaise des beaux-arts qui fêtera, en 2017, ses 130 ans. Michèle Neyret qui ne sait comment financer sa structure inefficace et décevante, avait convié certaines personnalités à une réunion pour « fédérer les salons lyonnais ». Mais, à Lyon, il faut être prudent. Les rapprochements amicaux deviennent parfois suspects et dangereux. Deux individus, Pierre et Françoise Souchaud étaient attendus avec une réelle crainte. Ils brillèrent par leur absence. Comme, on pouvait s’y attendre le temps des règlements de comptes ne tarda pas. Michèle Neyret, après avoir longuement, fait l’apologie de ses multiples vertus, annonça qu’elle avait « le bras long », comme on dit à Lyon, et, qu’elle adresserait une lettre au sénateur-maire de la ville, pour lui demander de modifier les modalités d’occupation du palais de Bondy. Ne l’oublions jamais, cet édifice prestigieux, fut édifié par la volonté du député-maire de Lyon, Edouard Herriot, président du Conseil, pour recevoir ses amis de la Société lyonnaise des beaux-arts dont Tony Tollet (représenté par un membre de son association) ainsi que les modernes artistes du Salon du Sud-Est emmenés par Georges Albert Tresch, Etienne Morillon, et, Pierre Combet-Descombes. Pour entrer en matière, Michelle Neyret expliqua qu’il n’y avait à Lyon que deux salons estimables : la SLBA, et le Sud-Est. Caramba ! Le coup passa si près que le chapeau tomba, lit-on dans le célèbre poème de Victor Hugo. Le sang de Daniel Petit, secrétaire de l’Hivernal, accompagné de la nouvelle présidente Chantal Hayette ne fit qu’un tour. Il déclara, très en colère qu’il refusait de signer un tel document. Jean-Louis Mandon, président du Sud-Est, drapé dans ses certitudes, attaqua à son tour, en déclarant qu’il en avait assez des vieux artistes exposant au Sud-Est depuis des décennies. Il affirma, qu’il avait honte de parcourir les allées du Sud-Est, en compagnie d’élus, ou de personnalités. Puis, il fustigea violemment, tous les artistes des Salons, en général, déclarant que ce concept était mort. Une attitude honteuse de la part de quelqu’un qui, licencié du Fort du Bruissin, fut bien content d’exploiter ce fonds d’artistes lyonnais, ou régionaux. Jean-Louis Mandon, comme Jacques Fabry sont des galeristes beaucoup plus présents pour prendre, que pour donner, tout comme Michèle Neyret qui souhaite trouver de l’audience, et de nouveaux locataires, pour sa galerie, désormais sans réputation. Ces faits relativement inacceptables, et contraires à une volonté de dialoguer positivement, se déroulèrent sous les yeux d’Elise Palmigiani qui vient de succéder à Nicolas Kouzoupis à la tête du Salon Regain, toujours auréolé de son formidable passé, où, on retrouve les noms de René-Maria Burlet, et de Camille Niogret. Heureusement, l’avenir des Salons lyonnais ne dépendait pas de ce faux événement, même pas médiatisé.