Primaires lyonnaises, Michel Noir se rallie à Georges Fenech, mais il ne représente plus rien à Lyon…

Vendredi, 7 Juin, 2013 - 08:38

Michel Noir fut-il un Cacahuzac de droite ?

Michel Noir adepte de pratiques réprouvées par la morale publique, ne peut en aucun cas être considéré comme un soutien de valeur pour Georges Fenech, désormais associé à Emmanuel Hamelin et Nora Berra. Michel Noir, condamné, est l’unique responsable des déchirements lyonnais au sein de la droite. Méprisé, peut-être à juste titre par Raymond Barre, il symbolise une série d’échecs. Que reproche-t-il à Michel Havard ? Sa jeunesse ? Un éventuel destin favorable ? Michel Noir joue contre Lyon. A Paris, dans l’appareil UMP, Michel Noir est toujours dédaigné. N’oublions pas de quelle façon très cavalière, il avait renié les positions de ses partenaires et amis. Michel Noir, que j’ai entendu faire l’apologie de François Mitterrand, est un faux grand homme qui détruit tout ce qu’il touche. Souvenons-nous des rapports qu’il entretenait publiquement avec certains membres de sa très proche famille. Souvenons-nous comment il livrait à la presse avec délectation la moindre information. Ce que la France vit aujourd’hui après la défaite de Nicolas Sarkozy, Michel Noir l’a fait subir à la ville de Lyon auparavant. Les Lyonnais et les Lyonnaises n’ont pas oublié les contrepets politichiens de Michel Noir. En organisant une conférence de presse, pour annoncer son adhésion au programme de Georges Fenech, Michel Noir prépare-t-il son retour sur la scène politique ? Cette situation, nous ramène aux pires heures de la vie politique lyonnaise. Très mauvais souvenirs. Mutilants pour beaucoup d’entre nous. Michel Havard est victime d’un impitoyable oukaze de la part d’une partie de l’UMP (les soutiens de Nicolas Sarkozy). Paris est déterminé à provoquer à tous prix, la défaite de Michel Havard dans ces primaires, où pourtant, les électeurs le portèrent en tête au premier tour. Michel Noir joue la carte de Paris contre Lyon. Dimanche, les électeurs épris d’indépendance refuseront ces « magouilles éhontées ». Devant tant de duplicité, Michel Havard en cas d’échec, dimanche prochain devra se présenter, seul, contre une conjuration traîtresse qui ne reconnaît pas ses motivations, qui nie son expérience. Georges Fenech, au passé sectaire, n’incarne pas la personnalité transparente, capable d’incarner les options de la droite lyonnaise, face au redoutable sénateur-maire de Lyon qui s’empresse d’achever les grands travaux en cours, avant la prochaine échéance décisive pour son avenir.