A la Scala siciliana, venez manger les meilleures pizzas de Lyon...

Mercredi, 6 Mars, 2019 - 16:01

La différence vient de l'accueil familial toujours chaleureux...

  Nous étions six, inspirés par nos souvenirs de voyages en Italie. Me Hervé Banbanaste et son épouse, Céline pensaient à Naples, et, à une forme de madeleine proustienne incarnée dans une pizza napolitaine rigoureusement traditionnelle, celles d'Anthony sont heureusement plus riches. Anthony est le maître du feu, un art suprême en matière de pizzas. Me Laurent Banbanaste et son épouse Florence, se souvenaient de leur séjour au bord de la mer, bordée de pins parasols géants, à Ravello. Paule et moi évoquions la fabuleuse villa Hadrien, à Tivoli, si, bien décrite par Marguerite Yourcenar. D'abord, je vous recommande la généreuse assiette de charcuterie italienne (mortadelle pistachée, jambon à la truffe, salami milano, etc). Copieuse, elle est accompagnée par une pizza blanche que vous romperez à la main, comme un brave paysan des Pouilles, ou, de Toscane. Hors-les-normes ! Pendant un instant, Me Hervé Banbanaste oublia la garde à vue, pendant laquelle, il devait accompagner une de ses clientes. Quel courage ! Vous boirez un Lambrusco rosso de haute qualité. Céline Banbanaste nous fit connaître la salade italienne (artichauts marinés, tomates confites, mozarella di buffala, jambon cru San Daniele, parmesan et pesto, etc.). Abondante et goûteuse. Je me distinguais, comme d'habitude, par ma fidélité en passant commande d'un Calzone monumental. Quel appétit ! Laurent, Hervé et Florence vérifièrent la respectueuse conformation à la tradition de la pizza napolitaine, avant que je ne décide d'enfreindre ma dévotion au Lambrusco pour commander une bouteille de Barolo du Piémont. Quelle explosion en bouche ! Un nectar, à offrir, pour tous les événements de votre vie. Nous ne pouvions quitter cette très bonne maison, sans saluer en cuisine « la jeune Mamma », Corinne, une merveille de gentillesse qui nous fit goûter un pain perdu, dessert de pauvre ennobli par son expérience. Alain Vollerin