A Lyon, Christophe Marguin et Joseph Viola font la guerre des bouchons…

Lundi, 16 Juillet, 2012 - 16:31

Triste comportement qui n'a pas fini d'attiser les passions...

Cricri et Jojo, les bons ou les méchants ?

Au Paradis des humoristes, Louis Pergaud, et Yves Robert auteur de la première réalisation cinématographique, se tordent de rire en apprenant que notre bonne ville de Lyon prend modèle sur leur guerre des boutons. Lebrac, c’est Christophe Marguin. Il voulait refaire le coup des toques blanches, et s’agiter comme un sémaphore. C’est par ici ! Allez plutôt par là, etc, etc. Depuis qu’il n’est plus président des toques blanches, il s’ennuyait ferme. Alors, il s’est fait élire à la Chambre de Commerce, où il s’impatiente espérant retrouver une nouvelle colonie à gérer. Celle des Toques blanches s’étant révélée avantageuse, surtout après les bons accords passés avec Brake France, le spécialiste du surgelé issu des pays de l’Est (on ne sait pas lesquels…) . Avec son compère semblable à l’Astec, Joseph Viola qui a repris maladroitement le célèbre Daniel et Denise et qui vient d’acheter la Mâchonnerie, ils rêvent de constituer l’empire des bouchons au risque d’engendrer de terribles polémiques. Marguin et Viola battent la campagne pour réunir les plus authentiques bouchons lyonnais, autrefois rassemblés dans une association toujours vivante autour du journaliste Pierre Grison. On va vous apprendre à bien faire !... ont-ils déclaré à tous vents. Vous manquez de savoir-faire, surtout pour votre communication ont-ils ajouté !... Nous, on sait faire ( ils ne savent même plus que cela…) ! On va vous apprendre !... C’est ainsi qu’ils s’adressèrent à des personnalités aussi avisées qu’Arlette, Henri et Eric de chez Hugon, Sylvie et Bernard Copeaux du Ban des Vendanges, Gilles Maysonnave de chez Brunet, Isabelle et Laura du Bouchon des filles, Yoann et Bernard de la Tête de lard, Jean-Louis Manoa du Mercière, etc. Tous esprits libres et aguerris à tous les secrets de la cuisine de bouchons. S’il y a le camp des bons, et celui des méchants, Christophe et Joseph incarnent les horribles, les méchants qui veulent introduire en force d’honorables patrons de bouchons dans un remake des toques blanches, mais enchifroniés de tord-boyaux, bien loin du bon rouquin vanté par l’estimable Gnafron. Celui-ci disait, avec notre accent lyonnais : « marchand de vin ? J’aurais pas pu. J’aurai tout bu… » Marchand, voici bien le premier état de Cricri et Jojo. Ce sont des marchands de tout : de toques, de promesses, de surgelés à l’occasion, et maintenant de bouchons lyonnais. Il faut vendre l’image du bouchon de Lyon à l’International, en Chine, partout qu’ils s’écrient !... Mais, fort heureusement, les plus réputés patrons de bouchons ne veulent pas entendre parler du projet. Ils refusent. Ils se révulsent. La révolte gronde : «  Marguin et Viola, nous prennent de haut. On ne fait pas bien notre métier. Voilà ce qu’ils pensent de nous. On est des nuls. » Pour certains, plus de quarante années d’expérience, et d’un coup plus rien. Cricri et Jojo veulent décider de tout. Choisir, exclure, régner, voici leur projet. Affaire à suivre…