Bouchon des Filles, tout est bien fait, Maison…

Vendredi, 1 Mars, 2013 - 16:17

Rien ne fait peur à Isabelle Comerro et Laura Vildi…

Isabelle Comerro de retour de Tanzanie

Cricri Margoul (Christophe Marguin) en sait quelque chose. Il l’a appris à ses dépens, pendant la guerre qu’il mena contre les bouchons qu’il voulait impunément réduire en esclavage, pour les livrer pieds et mains liés à la Sté Brake, contre un chèque, et quelques merdailles. Le combat autour d’Arlette et Eric de chez Hugon, d’Yves Rivoiron du Café des Fédérations, de Jean-Louis Gelin de la Meunière, de Stéfan du Bouchon de l’Opéra, etc, a renvoyé dans les cordes ce donneur de leçons inutiles. J’avais raison de dénoncer les surgelés de Brake France. Voyez les problèmes de Panzani, de Picard, d’Ikéa, et de tant d’autres. Tout est mensonge dans la bouffe industrielle. Du cheval à la place du bœuf. Et dans quel état ? Combien de piqures ? Et quoi, dans les piqures ? Maintenant, voici le tour du poisson. Tout le monde à froid dans le dos. Les ventes des marchands de sous-vides, et autres surgelés, chutent à grande vitesse. Au Bouchon des Filles, on ne vous servira que du frais, de l’appétissant, du Maison. Du préparé sur place sous l’œil vigilant d’Isabelle ou de Laura, par la timide Sandrine qui fit un passage chez Jean-Louis Manoa au Mercière, avant de partir trois ans à la Réunion. J’ai rencontré là, Jessica Green, une new-yorkaise qui a vécu quatre ans à Lyon, et qui prépare un master en œnologie. Son mari, Bill Buford écrit un livre sur le milieu du vin. Il est aussi cuisinier par passion. Il a travaillé pour la Mère Brazier. En toute décontraction, nous avons goûté à l’aveugle un vin rouge recommandé par Isabelle. Un Beaujolais Village 2009 du domaine de Thulon, élevé par la famille Jambon, et issu de vignes cultivées pour la première fois en 1947. Le soir, on apprécie un peu de douceur. J’ai particulièrement aimé celle de la sauce à l’écrevisse, et de la quenelle fabriquée par l’ami Marc Jarillot, l’incontournable Artisan cuisinier, reconnu par les meilleurs professionnels de la ville. Isabelle rentrée d’un voyage en Tanzanie, il y a quelques semaines, était encore en grande forme. Laura Vildi part pour New York, où elle retrouvera peut-être Jessica. Que d’histoires de bonnes bouteilles en perspective… Bouchon des filles - 20 rue Sergent Blandan-Lyon 1er. Ouvert 7 jours sur 7, le soir. Dimanche, midi et soir. 04 78 30 40 44 lebouchondesfilles@gmail.com