Françoise Pupier-Sibilia et Laurent Bouvier recevaient l'équipe de Mémoire des Arts pour la présentation du 4e numéro du guide des bouchons...

Vendredi, 18 Mai, 2018 - 10:13

Françoise Pupier-Sibilia, superbement mise en valeur…

Françoise Pupier-Sibilia accueillait chez elle, au Bouchon Colette, les stars de la cuisine des bouchons lyonnais, sous la présidence de sa mère, Colette Sibilia, toujours admirée par les véritables professionnels de la charcuterie de qualité que sont Christian Montaland et, Georges Bayard, président de l'ordre de Saint-Antoine. Laurent Bouvier qui fait le meilleur pâté en croûte du monde, en avait préparé un modèle de première qualité qui fut dévoré dans la joie et l'enthousiasme par de redoutables invités sur le plan gastronomique : Jean-Luc Plasse du Café des Fédérations, nouveau propriétaire de cette enseigne historique de l'histoire des bouchons lyonnais, Arlette Hugon, la meilleure blanquette de l'univers et la Maison la plus estimable, Marc Gorgette, auquel, il faut rendre visite, tant il fait de progrès, ayant conquis désormais sa complète liberté, et, le comptoir Chez Léa représenté par Christian Morel, amateur lui aussi de pâté en croûte et de tête de veau sauce gribiche composés par son chef, Eric Chamarande. Je régalais notre agréable communauté, avec la production de Michel Bosse-Platière, Jean-Pierre Soulairac et leurs enfants : Elise Bosse-Platière et Yann Soulairac, au château de Saint-Bénézet : rouge, blanc et rosé. Ces nectars furent servis avec talent et parcimonie par le dévoué Stéphane du Broc Bar. Nous fûmes récompensés par de multiples compliments. Christophe Martin, directeur régional de Presstalis (notre diffuseur de presse) démontra son intérêt pour la cuisine locale de tradition. Il était venu avec une bonne nouvelle, la distribution était faite chez les marchands de journaux. La Confrérie des Compagnons du Beaujolais étaient représentée par Paul Fourichon et son épouse. Me Laurent Banbanaste et son frère, Me Hervé Banbanaste, gourmands, comme à leur respectable habitude firent oublier sans difficultés les absences remarquées de Me Parado, et, de Me Hilbert. Sandrine Vaillant, fleur parmi les fleurs avait délaissé, pour un instant, son admirable boutique située au pied de la vénérable église Saint-Nizier. Saviez-vous que l'eau de Saint-Gérons était devenue légale de sa rivale la Chateldon, et avait obtenu une médaille d'or, à Paris ? Jean Robert, qui lui, ne boit pas que de l'eau, mais sans abus, était très fier de cette récompense méritée. Le président et fondateur du très estimable Marché de Vourles, l'adjoint à la Culture, Michel Régnier fit la démonstration des liens qui unissent Culture et Nature. Oui, l'Art et la cuisine sont de bons camarades, Chantal Hayette présidente, et Daniel Petit, secrétaire du Salon l'Hivernal par leur convivial appétit en donnèrent une preuve incontestable. L'ambiance était chaleureuse, loin des turbulences qui divisèrent les bouchons lyonnais dans une guerre fratricide, réprouvée par la très diplomatique, Françoise Pupier-Sibilia. Si, elle persévère dans la nécessité d'utiliser des produits de haute qualité, la cuisine de tradition lyonnaise fera vivre à ses amateurs, pendant longtemps, de joyeux moments, comme celui que nous avons vécu ensemble, en cette belle journée gastronomique, grâce au talent du chef, Laurent Bouvier. Pour contacter le château de Saint-Bénézet : vignoble-terroir@voila.fr et les Eaux de Saint-Géron : www.eauxsaintgeron.com