La passion de l'art et de la culture toujours aussi ardente
par Paule Martigny

Alain Vollerin est désormais un être céleste. Son œuvre et son esprit lui survivent, dont ce blog créé avec moi-même en 2011. L'aventure perdure, mais sans ses décapants Coups de Trique. Ils étaient sa signature. Celle d'un esprit libre et clivant : « l’insolence en réponse à l’indolence ». Son édito est archivé et consultable dans la rubrique Coups de Trique.
Continuez à lire blog-des-arts.com où des articles sont régulièrement publiés dans les rubriques Livres, Art, Littérature, Livres jeunesse, BD, Gastronomie et Spécial Fêtes. L'action culturelle et artistique de Mémoire des Arts est toujours engagée dans l’esprit de transmission. Un autre style, mais une même volonté de partage des connaissances. Moins au vitriol, mais espérons le, toujours avec pertinence et dans un souci d’indépendance.
A Lyon, la galerie, 124 rue de Sèze, présente des œuvres de peintres lyonnais de la deuxième moitié du XXe et du XXIe siècle, ainsi que la collection des livres d'art écrits par Alain Vollerin et édités par Mémoire des Arts.
N’hésitez pas à consulter le catalogue des éditions Mémoire des Arts sur memoire-des-arts.com

à nous dire

La faussaire de Buenos Aires / Christian Bourgois éditeur

Jeudi, 16 Juin, 2022 - 10:08

Qu’entend-on par "authenticité" ?

L’auteur de ce roman, Maria Gainza est née en 1975 à Buenos Aires. Elle a collaboré à plusieurs revues culturelles et comme correspondante du New York Times ainsi que pour ArtNews. Elle a été coéditrice d’une collection sur l’art argentin. La faussaire de Buenos Aires est son second roman, récompensé par le prix Sor Juana Inés de la Cruz 2019. La Negra, une imitatrice de génie est entourée d’artistes et de comparses pour inonder le marché de l’art "d’authentiques faux". Entendez par là que la faussaire ne copie pas des œuvres mais crée à la manière de, des tableaux qui n’ont jamais existé. Toutes les nuits ils se retrouvent dans l’insolite Hôtel Mélancolique. Des années plus tard, la narratrice critique d’art, enquête sur leurs aventures. Mêlant personnages réels et fictifs, l’auteur nous impressionne avec un sens de l’humour caustique, alternant entre délicatesse et trivialité. On est fasciné par ces portraits de femmes fortes. Du même auteur Ma vie en peintures (Gallimard) acclamé par la critique et traduit dans une dizaine de langues. Titre original, "La luz negra" (2018). Traduit de l’espagnol (Argentine) par Gersende Camenen. Broché. 172 p. 19€. Paule Martigny