Lune pâle / Actes Sud
Postface de Bertrand Tavernier, directeur de la collection, L'Ouest, le Vrai. Elle a pour titre : « Le seul paradis est le paradis perdu », définition pertinente de ce western noir de William Riley Burnett (1899-1982), curieusement jamais porté à l'écran, en dépit de ses qualités cinématographiques. Ce nouveau titre complète la série déjà parue chez Actes Sud, restée innédite pendant des décennies : « Terreur apache », « Mi Amigo », et « Saint Jonhson ». Les romans westerns étaient la fierté de Burnett. Construits comme des polars et peuplés de personnages complexes, ils comptaient beaucoup pour lui. « Lune pâle », paru en 1956, clot la trilogie de ses romans noirs sur l'Ohio. Bertrand Tavernier écrit : « Cette écriture économe, dense, ramassée, synthétique, ce dédain du politiquement correct pour mieux saisir les états d'âme des personnages tels qu'ils étaient à l'époque, font toute la force de ses récits. ». En 1890, près de la frontière mexicaine, le patriarche Jack Starr règne sur San Miguel. Arrivent deux hommes qui se rencontrés près d'un plan d'eau. Amitié, amour, folie, manipulations réjouiront le lecteur, emporté au cœur d'un drame digne des plus grandes tragédies. Un pur régal. Traduction entièrement révisée par Doris Febvre. Broché. Format : 14,5 x 24 cm. 256 p. 22€ Précédent titre paru dans la collection, en 2018 : « Le vent dans la plaine » de Alan Le May (1899-1964), écrivain et scénariste, l'auteur de « La Prisonnière du désert » (titre originel « The Searchers », adapté au cinéma par John Ford en 1956, avec John Wayne). Le vent dans la plaine, « The Unforgiven », est un roman noir écrit en 1957, porté à l'écran par John Huston en 1960 avec Audrey Hepburn et Burt Lancaster. Assumer son destin est le maître mot de ce western, au cœur d'une famille de ranchers au Texas en 1874. Puissant, pathétique, autour du racisme et de l'intolérance. A lire absolument, même si vous connaissez le film. Broché. 256 p. 22,50€. Paule Martigny