Cent poèmes de Guillaume Apollinaire / Omnibus

Vendredi, 30 Décembre, 2022 - 09:06

Une courte vie, et pourtant, une œuvre inscrite à une place capitale dans le panthéon des poètes

Textes réunis et présentés par Albine Novarino-Pothier et Béatrice Mandopoulos. Ces poèmes révèlent une œuvre polyphonique d’une grande richesse. Quand il s’installe à Paris, en 1899, il doit gagner sa vie. Apollinaire jeune homme fréquente les cafés littéraires parisiens à partir de 1903. Ses amis sont Paul Fort, André Salmon, Max Jacob, Alfred Jarry. Les peintres d’avant-garde l’adoubent : Picasso, Derain, Vlaminck, Dufy. Il devient l’un des leurs. Entre Montparnasse et le Quartier Latin, ils parlent jusqu’au petit matin. Les auteurs resituent le contexte de l’époque. C’est essentiel pour comprendre l’évolution et le mode de vie de Guillaume Apollinaire (1880-1918). 1914, c’est de cette époque que datent ses photographies les plus connues. En uniforme un bandeau sur le front, blessé par un éclat d’obus en 1916. Depuis lors, âgé de trente-six ans, il ne sera plus le même, ne recouvrant ni équilibre, ni santé. Albine Novarino-Pothier et Béatrice Mandopoulos présentent chaque série de poèmes réunis sous un thème. Des dames des demoiselles, Gens de toutes sortes, Entends l’amour qui m’accompagne, Que Paris était beau à la fin de septembre, Guillaume qu’es-tu devenu, La marjolaine est pour mon âme Tralala !, Mon verre s’est brisé comme un éclat de rire, Les canons tournent dans la nuit, Nous vivons de l’Histoire, Les canons tonnent dans la nuit, Passons, passons, puisque tout passe. Savez-vous ce qui est bon pour bien vieillir ? Apprendre un poème par semaine. Avec ce livre, vous en avez pour deux ans. Une belle idée de cadeau. Broché avec rabats. Format : 25,7 x 19,3 cm. 192 p. 32€. Paule Martigny