La passion de l'art et de la culture toujours aussi ardente
par Paule Martigny

Alain Vollerin est désormais un être céleste. Son œuvre et son esprit lui survivent, dont ce blog créé avec moi-même en 2011. L'aventure perdure, mais sans ses décapants Coups de Trique. Ils étaient sa signature. Celle d'un esprit libre et clivant : « l’insolence en réponse à l’indolence ». Son édito est archivé et consultable dans la rubrique Coups de Trique.
Continuez à lire blog-des-arts.com où des articles sont régulièrement publiés dans les rubriques Livres, Art, Littérature, Livres jeunesse, BD, Gastronomie et Spécial Fêtes. L'action culturelle et artistique de Mémoire des Arts est toujours engagée dans l’esprit de transmission. Un autre style, mais une même volonté de partage des connaissances. Moins au vitriol, mais espérons le, toujours avec pertinence et dans un souci d’indépendance.
A Lyon, la galerie, 124 rue de Sèze, présente des œuvres de peintres lyonnais de la deuxième moitié du XXe et du XXIe siècle, ainsi que la collection des livres d'art écrits par Alain Vollerin et édités par Mémoire des Arts.
N’hésitez pas à consulter le catalogue des éditions Mémoire des Arts sur memoire-des-arts.com

à nous dire

La légende de Mad Max / Huginn & Muninn

Samedi, 8 Juin, 2024 - 17:01

Raconte ton histoire Max. Je me suis dit « si je reste sur la route, je vaudrais pas mieux que les autres. Je vais devenir marteau, moi aussi »

Et voilà, c’est comme ça que commence l’histoire de Max. Et le premier film débordant d’adrénaline va donner naissance à une véritable saga. Il est aujourd'hui classé comme un chef-d’œuvre cinématographique révolutionnaire. Dans cette belle édition richement illustrée que les amateurs vont s’arracher, ceux du mythique Mad Max, Ian Nathan trace l’histoire complète de Mad Max à Furiosa. Expert de l’histoire du cinéma avec une vingtaine de livres au compteur : David Lynch. Un marginal à Hollywood, Tim Burton, itinéraire d’un enfant particulier ou Guillermo del Toro : enchanteur du cinéma, tous publiés chez Huginn & Muggin, l’auteur retrace depuis son origine en 1979, cette saga post-apocalyptique rageuse.

Dans ce long-métrage purement australien, venu du fin fond de l’Outback, l’histoire de la voiture de Max est aussi celle des films. L’interceptor est une extension de Max Ockatensky. Les cinéastes George Miller et Byron Kennedy en ont fait une véritable vengeance montée sur roues. Byron Kennedy confie : "On a conçu l’Interceptor pour réaliser les fantasmes d’une bonne partie du public." Son origine est issue de l’enthousiasme des Australiens pour les courses de grosses cylindrées. Dans Mad Max la voiture est un outil d’intimidation conduit dans le premier film par un Mel Gibson au physique encore juvénile dont les yeux bleu glacier sont habités de démons. Le rôle sera repris dans Fury Road, le 4e opus, par Tom Hardy qui possède cette folie nécessaire et le même charisme animal que Gibson. Si vous avez vu Legend, Venom ou la série Taboo vous ne pouvez qu’en être convaincus.

En 2024 le cinquième film déchaîne toujours l’engouement du public. Les cascadeurs sont soumis une nouvelle fois à rude épreuve. Les films ne sont pas réels mais s’inspirent de la réalité. Mad Max est le reflet de la culture de la violence en Australie. En format cinémascope c’est un modèle génial du genre western avec duels et affrontements de bandes. La souffrance génératrice de haine fait dire de Max : "Tu es un vautour, un nécrophage. Je vais te dire, moi, tu te nourris sur le cadavre du vieux monde." L’art serait-il un reflet de l’état du monde ? Oups, ça fait peur.

En 2024, après le 5^e film George Miller déclare : "Comme pour James Bond, qui a été incarné par plusieurs acteurs, il est temps de passer le flambeau." Ce livre qui déborde d’anecdotes et de témoignages décrypte les coulisses des cinq films. Faites-vous plaisir avec cette fresque devenue une "pierre angulaire de la pop culture".

Relié. Couverture cartonnée. Format : 22 x 28 cm. 192 p. 36€

Paule Martigny / Mémoire des Arts – blog-des-arts.com