Théodore Géricault éloge de la fougue / Éditions des Falaises

Vendredi, 1 Mars, 2024 - 11:16

Géricault ou la soif d'exister. Un tempérament et une sensibilité, ferments de l''essence du romantisme. Vivre et peindre, intensément. Peindre c'est vivre.

Théodore Géricault (1791-1824) questionne la place de l'homme et s'enthousiasme pour l'humanité tout entière. "D’où vient cette force révolutionnaire de sa peinture, de son dessin, de son intelligence du monde ?" L'album y répond par le choix des œuvres, des citations et le texte de Sidonie Lemeux-Fraitot docteure en histoire de l'art et directrice du musée Girodet, peintre dont elle est spécialiste.

La fougue d'exécution de Géricault s'exprime en premier lieu pour les chevaux. Tout est passion dans sa peinture, la composition, le mouvement, l'exécution. Son amour de ces équidés lui vaudra un accident de cheval qui sera suivi d'une longue agonie à l'âge de trente-trois ans. Une vie de ferveur, si courte fut-elle, et une œuvre qui s’est épanouie sur une courte période mais a suscité des résonances immenses dans tout l’art du XIXe siècle, jusqu’à aujourd’hui.

Immobilisé sur son lit, Géricault dessinait sa main gauche. Elle est admirable. C'est la dernière illustration de ce nouvel album qui enrichit une formidable collection que nous vous invitons à consulter.

Relié avec tranchefile et signet tissu. Format : 16,5 x 22 cm. 64 p. 20€

Paule Martigny / Mémoire des Arts – blog-des-arts.com