Christopher Wool / Editions Taschen

Jeudi, 13 Septembre, 2012 - 09:11

De méchants oracles prévoyaient la mort de la peinture. Christopher Wool démontre qu'elle joue toujours un rôle dans l'art contemporain

J’ai découvert l’œuvre du photographe et peintre Christopher Wool (né en 1955) à Lyon en 2003, pendant la 7e Biennale d’Art Contemporain dont les commissaires étaient Xavier Douroux, Franck Gautherot, le critique d’art Eric Troncy, et Anne Pontégnie qui signe ici un texte intitulé « Aux limites de la peinture ». Les autres contributeurs sont : Glenn O’Brien, Jim Lewis « Rate mieux », Ann Goldstein « comment peindre », Eric Banks « Propositions sur toile ». Remarquable production éditoriale d’un grand format (34 x 27) avec couverture cartonnée, tranchefile et jaquette. Devant l’œuvre de Christopher Wool, on ne peut se dire : « tiens, cela je ne l’ai jamais vu… » Au contraire, tout ici est références. Glenn O’Brien utilise un extrait de « La Déshumanisation de l’Art » de José Ortega (1883-1955) philosophe et sociologue madrilène: « Tout l’art moderne commence à devenir compréhensible et d’une certaine façon magnifique, lorsqu’on l’interprète comme une tentative d’instiller la jeunesse dans un monde ancien… » Tout est dit. Il s’agit de la première monographie complète. 25 années de carrière. En 2013, le Guggenheim Museum de New York organisera une exposition. Relié sous jaquette. Format : 34 x 27. 424 p. 49,99€