Ecole lyonnaise de peinture, le président Guilloteau est vigilant...

Dimanche, 15 Juillet, 2018 - 09:51

Christophe Guilloteau est convaincu de l'intérêt de l'école lyonnaise...

Christophe Guilloteau, entouré par quelques maires du département du Rhône. Fruits et carafe, huile sur toile de Jacques Truphémus.

D'ailleurs, avec Michel Régnier, adjoint à la culture de Vourles, il a rendu visite, il y a quelques temps, à Michel Bosse-Platière, le collectionneur, qui soutient l'âge d'or de la peinture lyonnaise, contre les dénégations de certains experts, traîtres à la cause. Pour confirmer son engagement, Christophe Guilloteau, dépositaire à l'Hôtel du Département, de la collection Jean Fusaro, ayant appartenue au Dr Appeau, vient d'engager ses services spécialisés, pour acquérir une œuvre de Jacques Truphémus (1922-2017) pendant la vente publique organisée, le 19 juin 2018. Il s'agit d'une splendide nature morte intitulée : « Fruits et carafe-1985 », et, vendue sous le marteau d'un priseur-bradeur, pour la somme de 2600€, sans les frais. Une œuvre majeure à un prix aussi accessible, on ne pourra pas reprocher à Christophe Guilloteau, de n'être pas comptable des intérêts du Département du Rhône. Souvenons-nous qu'il y a quelques mois, le président du Département avait procédé à la remise des insignes de Chevalier des Arts et des Lettres, à Jean Fusaro, pendant une importante cérémonie, où, était présente la famille Tamenaga, galeriste à Paris, mais surtout, à Tokyo, et à Osaka. Le 13 juillet, les salons d'honneur de l'Hôtel du Département du Rhône bruissaient pendant le cocktail offert par le président Christophe Guilloteau, et, le préfet Stéphane Bouillon. Saviez-vous qu'en province, on fêtait le 14 juillet, la veille de la date familiale ? Le maire de Lyon était présent. Il fallait le savoir, car, hirsute, il ne ressemble à rien. Je suis certain que vous n'avez pas retenu son nom. Ce n'est plus la peine, dans quelques mois, il retournera dans son castelet, selon le bon vouloir du marionnettiste fanatique, Gérard Collomb, ministre de l'Intérieur. Mais, pour combien de temps ?... Alain Vollerin