L'Age d'Or de la Peinture Lyonnaise sur la mezzanine de LCL...
La direction de LCL représentée par Pascal Pétris, Georges Sébille et Jean-Luc Copéret m'a permis de démontrer, et cela n'avait jamais été fait aussi clairement, comment Lyon était devenue au XIXe siècle, la seconde ville de France en matière de peinture, après Paris. Et comment, elle avait accueilli, après quatre ans de guerre mondiale, la Modernité cézannienne par l'irruption du groupe Ziniar, en 1920. Ce vernissage fut l'occasion de présenter mon livre l'Age d'Or où figurent en bonne place Emilie Charmy qui fut soutenue par l'amateur d'art parisien, Etienne de Jouvencel. Je décris la volonté de Napoléon 1er d'encourager la formation d'artisans peintres pour les Fabriques de soieries, provoquant la réouverture de l'école des beaux-arts, en 1807, après le sinistre épisode du Siège de Lyon. L'école de fleurs lyonnaise fut alors renommée. On venait de toute l'Europe pour admirer au musée les compositions d'Augustin Thierriat, d'Antoine Berjon, de Simon Saint-Jean, etc. Pour mesurer l'influence des élèves d'Ingres, percevoir l'action des salons, l'influence des modifications politiques, le rôle joué par les Luministes lyonnais et découvrir l'immensité de la présence de tous ceux qui figurent dans ce que je nomme « les interstices ». Ils étaient souvent le fruit de ce que l'enseignement de l'école des beaux-arts de Lyon avait de meilleur dans les domaines du dessin et de la peinture. N'oublions-pas 1833, année qui vit la création de la classe de gravure par Victor Vibert à l'initiative du directeur de l'école, Jean-Claude Bonnefond. Une exposition inédite et magistrale d'œuvres, souvent en grands formats, prêtées par un collectionneur qui tient à son anonymat. Jusqu'au 29 juin 2012 – LCL 18, rue de la République - Lyon 2e. Métro et Parking Cordeliers - Entrée libre du lundi au vendredi de 9h à 17h