Max Papart, et l'Ecole de Paris rencontrent le succès, chez Art 7...

Mardi, 5 Janvier, 2016 - 16:40

Christian Souillot soutient admirablement, les membres oubliés de l'Ecole de Paris...

Je me souviens d'une lamentable époque, où, pour ne pas troubler la construction européenne, Suzanne Pagé, conservateur en chef du Musée d'art moderne de la ville de Paris, avait, sur ordre présidentiel, engagé une politique d'expositions, où, il ne fallait plus employer le terme d'Ecole de Paris. Heureusement, en 1993, Lydia Harambourg publia, à la demande des éditions Ides et Calendes, un remarquable ouvrage, largement inspiré, bien qu'ouvert à d'autres personnalités, par la prodigieuse étude dédiée à ce sujet, en 1960, sous la plume de Raymond Nacenta (où, les reproductions d'œuvres sont plus présentes), alors, directeur de la galerie Charpentier. Max Papart figure en très bonne place dans ces deux livres essentiels. On peut lire : Papart Max. Né le 19 décembre 1911 à Marseille. Doit interrompre ses études à l'âge de quatorze ans pour gagner sa vie. Fait un bref séjour à l'école des beaux-arts, puis se forme seul. Vient à Paris de 1936 jusqu'en 1939, puis retourne à Marseille et se voue définitivement à la peinture. Fait ses premières expositions à Nice et à Marseille. Trouve sa voie après une longue évolution. L'harmonie mesurée du « génie méditerranéen » est sensible dans la facture non-figurative des compositions de Papart. Le musée d'art moderne de Menton et le musée Cantini de Marseille conservent de ses œuvres. Nelly Catherin, amicale directrice du Musée Chintreuil à Pont-de-Vaux, écrit à propos de Max Papart, en préfaçant l'exposition organisée par Christian Souillot : « Son univers se situe bien souvent à la frontière de l'abstraction. Seuls quelques éléments stylisés rattachent le sujet à une lecture narrative. Des acrobates, des musiciens, des lecteurs ou de simples figures peuplent son imaginaire, offrant une vision gaie, chamarrée et charmante du monde. » Voulez-vous d'autres bonnes raisons d'effectuer une visite de la sélection de Christian Souillot. Vous verrez aussi des œuvres de James Coignard, Jim Léon, André Verdet, Adami, Vieira da Silva, Emile Gilioli, Alfred Manessier, Ladislas Kijno, Claude Guichard, Vanber, Antal Biro, et des photographies du célèbre Léon Herschtritt, etc... Incontournable ! Galerie Art 7. Christian Souillot-7, rue Guy de Combaud à Sennecey-le-Grand, jusqu'au 31 mars 2016. Week end de 15 h à 18h, ou, sur rendez-vous : 06 08 73 97 54