Triste nouvelle, André Cottavoz, le leader du groupe des Sanzistes, nous a quittés...

Vendredi, 13 Juillet, 2012 - 15:30

André Cottavoz avec Pierre Combet-Descombes, Jean Couty, Jacques Truphémus et Jean Fusaro, un des meilleurs artistes de l'Ecole de Lyon au XXe siècle

Né en 1922, André Cottavoz aurait eu 90 ans le 29 juillet prochain. Il vivait à Vallauris, où il avait installé un confortable atelier conforme à son besoin d'espace. Défendu à Paris par la Galerie Tamenaga, il était une idole au Japon. En 1948, lors de la première exposition du groupe des Sanzistes à la Chapelle du lycée Ampère, il tenait un rôle de leader aux côtés de Jacques Truphémus, Jean Fusaro, Pierre Coquet, Françoise Juvin, Philibert-Charrin, Pierre Doye, Antoine Sanner, Paul Clair, James Bansac, Pierre Palué, André Lauran, etc. Le critique d'art Marius Mermillon avait parlé de « groupe Cottavoz ». Elève de l'école des beaux-arts de Lyon, il avait reçu la forte influence d'Antoine Chartres. En 1953, il avait reçu le Prix Fénéon. Il pratiquait le Judo pour sa philosophie, car André Cottavoz était un être exigeant qui ne se contentait pas des apparences. Incontestablement, André Cottavoz a joué un rôle dans l'histoire de la peinture au XXe siècle. Il fut un des premiers a composer avec les effets de matières pour décrire de gargantuesques bouquets de fleurs, les plages méditerranéennes, etc. Il savait merveilleusement décrire les rues et les monuments de Paris et l'atmosphère de Venise. André Cottavoz s'était inscrit un temps, au début des années cinquante, dans le climat de rivalité qui se développait entre abstraction et figuration. Il réalisa ainsi d'étonnants paysages des environs de Lyon. André Cottavoz que j'ai beaucoup apprécié et fréquenté, était né à Saint-Marcellin. C 'est là qu'il reposera désormais. Nous présentons nos très vives condoléances à son épouse Hélène, à son neveu le fondateur des éditions Glénat, et à tous les membres de sa famille.