Une réconciliation, un jour de commémoration de la victoire du 8 mai 1945...

Jeudi, 12 Mai, 2016 - 11:27

Lorsque Gérard Collomb me convia à partager le verre de l'amitié...

Qui ne se refuse pas !... Surtout, lorsqu'on pense, comme moi, du bien de certaines décisions du sénateur-maire de Lyon, et président de la Métropole. Il y a plusieurs années que je pense que la superbe Orangerie du Parc de la Tête d'Or,où se tenait L'Hivernal de Lyon, est un lieu idéal de rencontres, et qu'il fallait engager une rénovation indispensable. Les travaux sont terminés. L'Orangerie, merveilleusement accueillante les jours ensoleillés, retrouve sa vocation de lieu de lumière, capable de permettre à des artistes de toutes disciplines, de présenter leurs recherches, et l'hiver, plus traditionnellement, de protéger les arbres présents toute l'année en bordure de cet édifice. Le public est là. Il suffit de lui ouvrir la porte. Belle réussite ! Sachons remercier, Gérard Collomb. Si, je salue l'initiative de Gérard Collomb, je n'oublie pas les vilaines bestioles de la place du Pont Mouton, à Vaise, où, Gérard Collomb fut maire, et, où je suis né, le 2 novembre 1951. Cette palinodie moutonesque demeurera entre nous, un sujet de désaccord esthétique insurmontable. Ces animaux érotomanes seront-ils un jour conduits dans quelques lointaines bergeries. Sait-on jamais ! Mon autre sujet de satisfaction est la signature d'un accord avec l'Etat, pour le contournement par l'autoroute A6 de notre ville, à hauteur de Perrache. Le sujet est épineux. Il fit la honte injustifiée de Louis Pradel, auquel, certains esprits mal informés attribuent encore, la responsabilité de l'installation de cette voie de circulation polluante au cœur de notre cité. L'architecte inspiré, René Gagès me confiait, pendant la réalisation de mon ouvrage : Histoire de l'architecture et de l'urbanisme à Lyon au XXe, que Louis Pradel, maire de Lyon, n'était pas intervenu dans la décision finale, et que la décision fut prise par le Ministère de l'Equipement, sans accepter la moindre allégation de notre premier magistrat. Il fallut beaucoup de courage et de détermination, et de fidélité de la part de ses relations ministérielles, à Gérard Collomb, et à l'ensemble de ses équipes, pour obtenir une décision bénéfique qui aura une influence gigantesque sur l'évolution de Lyon, et de son agglomération, à quelques dizaines de mètres de la Confluence, en pleine expansion. L'échéance est fixée aux environs de 2020. Excellente nouvelle... Disons aussi notre plaisir, devant la réouverture du Palais de Bondy, désormais pourvu d'un ascenseur, un lieu d'expositions officielles, voulu par le président Edouard Herriot. Mais alors, Gérard Collomb serait-il un bon maire ? Avec le temps, je suis certain que ni le maladroit Charles Millon, ni Dominique Perben l'éternel parachuté, n'avaient la compétence, et l'amour de notre ville, si nécessaires pour diriger Lyon dans ses grands projets. Michel Havard, lui était trop jeune. Il fut trahi par les siens. Il suffit de voir l'attitude actuelle de Pascal Blache, dans le sixième arrondissement. Pour devenir maire de Lyon, il ne faut pas faire confiance à la chance, et encore moins à ses alliances, il convient d'être investi par un total dévouement, obligatoirement reconnu par les Lyonnais qui n'en sont pas à leur première nomination d'un homme de gauche, comme administrateur de leurs volontés. Peut-on dire que Raymond Barre ne s'était pas trompé, en investissant sa confiance dans l'avenir de Gérard Collomb ? Je le crois, chaque jour un peu plus, devant l'action du sénateur-maire de Lyon, président de la Métropole...