Alain Marschall est fier d'appartenir à un groupe de journalistes opportunistes, à l'exemple de Jean-Jacques Bourdin...

Lundi, 19 Août, 2013 - 17:38

Alain Marschall, nous rase, alors pourquoi ne porterait-il pas la barbe ?...

Alain Marschall est un journaliste bien pensant. Trop. L'apparatchik d'un système qui veut que la presse soit à la botte. Avec son complice, Olivier Truchot, il incarne, aux côtés de Jean-Jacques Bourdin, une information trifouilleuse et manipulatrice. Une information fourbe. RMC fut le tremplin de cette machine à incarner la fausse liberté d'expression qui n'est en fait, qu'une gigantesque aptitude à tout ingérer, et, à le recracher sur les ondes, pour que le peuple l'accepte, comme une évidence, un art de vivre. L'esprit est au faux détachement. A l'humour de caserne. Alain Marschall, et ses camarades, occupent la scène le matin. Leur mission, rendre l'atmosphère bien beauf, bien lourde, bien grotesque. Dénués d'humour, la tête près du bonnet, ils tentent de rigoler de tout. Mais en fait, nous sommes dans le culte des apparences. Leur émission sur RMC, les Grandes gueules se prend très au sérieux, et d'ailleurs, elle a bien raison, en matière de dangerosité politique. Elle est championne. Elle a permis, à l'avocat Gilbert Collard, né dans le milieu d'une droite qui a longtemps dissimulé son passé, d'être un candidat médiatisé, et rapidement élu à l'Assemblée Nationale, de ce qu'il y a de pire parmi les politichiens français, le Front National. En invitant, Me Gilbert Collard, RMC et les Grandes Gueules firent une publicité efficace et néanmoins honteuse pour ce parti qui menace nos libertés fondamentales. Alain Marschall qui sévit aussi sur BFM TV, s'inscrit dans une équipe, dont l'objectif est d'apparaitre neutre. Les Français aiment la neutralité. C'est la grande réussite du président Alain Weil, propriétaire d'un groupe auquel appartient RMC. Il est venu, entre autres, de la station radio NRJ. Un opportuniste de la première heure, de cet univers à la botte du père Hollande Tartandouille. Ce qu'il y a de pire, c'est ce désir d'encourager les Français dans ce qu'ils ont de plus insupportable, un penchant pour les idées populistes que surent exploiter, dans les années trente, Marcel Déat et Jacques Doriot. Avec les Grandes Gueules, le plus bas niveau de l'information consensuelle est dépassé. Parmi ces animateurs exécrables, Jacques Maillot, marchand de voyages infernaux, fondateur de Nouvelles Frontières. Pendant vingt ans, nous l'avons vu apparaître à la télévision, toujours pleurnichant, toujours tourmenté jusqu'à la persécution, toujours aux bords de la faillite, l'affairiste. Et, nous l'avons redécouvert, un vilain jour, tonitruant, pestant, comme toujours bêtement pédant, mais surtout, abominablement donneur de leçons, et arborant effrontément une médaille de la Légion d'Honneur. Quelle blague !.... Jacques Maillot, qui fut protégé par la nomenclature, aime cracher dans sa soupe pour sauver les apparences. Il a investi 800 000 € dans Eysyvoyage. Où, a-t-il trouvé cet argent ? On se moque de nous. Son associé Jean-Pierre Nadir avant cela vendait des pizzas. Il n'y a pas de sot métier. Un autre de leurs comparses, Francis Reversé, avait fondé Degriftour. Elle est belle l'indépendance affichée par Jacques Maillot dans les Grandes Gueules !... Notre époque à ceci d'original, c'est qu'elle donne aux plus tricheurs, l'occasion sereine de passer pour des saints du calendrier catholique. Les plus incrédibles. Voir, l'exemple de Bernard Tapie. On dirait que les puissants, souvent définitivement sans idées, on besoin de ces êtres nourris d'abjections, au passé couturé, boursouflé, d'actes inavouables. Sinistre époque. RMC, Alain Weil, Alain Marschall et l'équipe des Grandes Gueules font leur miel de ce qu'il y a de plus glauque, dans notre société. Les Français, les Françaises aimeraient-ils qu'on leur mente effrontément ? Je crains que oui, hélas...