François Hollande confronté à la rude loi du bashing…

Samedi, 10 Novembre, 2012 - 09:45

Je te bâche, tu me bâches…

Qu’il avait lui-même encouragé pendant toute la période de sa campagne électorale. En effet, rien ne fut épargné à Nicolas Sarkozy. Rien. Il était même recommandé de ne plus le nommer président lorsqu’il était invité sur un plateau de télé ou de radio. Que n’a-t-on infligé à Sarkozy et à ses amis ? Quel parcours d’infâmie Eric Woerth a-t-il du parcourir ? D’ailleurs avec un courage soupçonnable, mais inégalable. Tout était permis aux journalistes. Martine Aubry, Ségolène Royal, Jean-Marc Ayrault encouragèrent pendant des années cette pratique digne des pires heures des propagandes politiques les plus immondes et les plus intolérables. La presse était très injuste avec Nicolas Sarkozy qui fit jusqu’au dernier moment, tout ce qui était en son pouvoir pour nous éviter le pire, hormis quelques erreurs dont notre engagement dans la guerre de Lybie. Dans le cas de François Hollande, son bashing pourrait être justifié par le nombre colossal de fautes qu’il commet avec la complicité de Jean-Marc Ayrault au quotidien. Toute la politique internationale de François Hollande est une gigantesque rigolade, comme lorsqu’il se rendit en voyage officiel au Laos, et insulta le peuple chinois et ses dirigeants. Comme pendant son voyage au Liban, où il intima aux belligérants de mettre fin à une guerre qui dure depuis des décennies. La politique extérieure de François Hollande est très dangereuse. Rien que pour cela, il mérite d’être bâché. Pourtant, il existe encore des plumitifs irresponsables pour l’encenser. Hollande déçoit. Il est ridicule et beaucoup plus que sa marionnette dans les Guignols. 34 % des électeurs lui accordent encore leur confiance. L’affaire du Tweet de Trierweiler, les lois rejetées par le Sénat, les erreurs d’Ayrault devant l’Assemblée Nationale, etc, tout cela nuit à notre image dans le monde. L’Express a raison de s’interroger : la France a-t-elle encore un président ? Voir Michèle Cotta monter à l’offensive, sortir de sa retraite imméritée pour le défendre inhabilement est un régal pour gourmet. Hier, elle triomphait. Aujourd’hui, elle rit des larmes. Ne fais jamais à autrui, ce que tu ne voudrais pas qu’on te fasse. François Hollande pleurniche. Il cherche à se faire plaindre. "J’avoue. Je ne pensais pas que c’était aussi dur…" Menteur !... Quelle comédie irrespectueuse de la France et du peuple français !...