Les bouchons lyonnais avec la complicité du cardinal Philippe Barbarin…

Mercredi, 15 Avril, 2015 - 09:01

La guerre des bouchons continue, mais que vient faire Philippe Barbarin, dans cette affaire ?

J’ai acheté ce petit guide des bouchons lyonnais labellisés. Il se prétend le label officiel. Il faut voir la triste mine des recettes traditionnelles : la terrine aux foies de volaille du Sathonay avec beaucoup, mais alors beaucoup, de cornichons. Il faut dire que les cornichons, chez les bouchons labellisés, on en compte plus d’un, à commencer par Joseph Viola et son compère, Christophe Marguin. Les ailes de raies du bouchon à la Tête de lard, ont beaucoup trop nagé. Et puis, pourquoi choisir une recette grenobloise ?  Le burger des Trois cochons correspond à de la cuisine Chabert, vilaine image pour les bouchons lyonnais. On est dans le grand n’importe quoi. Le Gnafron est encore une enseigne de la famille Chabert.. On vous sert un minuscule flan à l’andouillette, mais alors, minuscule. Venons-en au ragoût de béatilles du bouchon comptoir Chez Brunet. J’en ai mangé d’horribles de ces ragoûts de béatilles. Amers, fades, peu ragoûtants, il faut hélas le dire…Le Saint-Cochon n’existe plus. Je n’en dirai donc rien. Joseph Viola n’est absolument pas un cuisinier de bouchon. Son pâté en croûte n’a jamais choisi entre les vertus charcutières et boulangères. Il en résulte une vilaine chose qui n’a vraiment pas l’air drôle, et encore moins appétissante. La tarte à la praline du Laurencin est indigente. Elle préfigure la vaste Crise stimulée par le sinistre François Hollande. Nous sommes tout près d’un épouvantable drame. Le rognon de veau rôti entier en cocotte façon grand-mère de Joseph Viola, m'inspire de désagréables souvenirs. A-t-on jamais vu pareille grossièreté ? La guerre des bouchons divise les Lyonnais. Comment, le cardinal Barbarin a-t-il pu sortir de la neutralité indispensable à sa fonction ? Comment ? Soutenir le Centre Léon Bérard est une excellente initiative. Qui refuserait de la partager ? Mais par sa présence, par son édito, Philippe Barbarin prend partie dans un conflit reposant dans un conflit d'interêt depuis que Joseph Viola et Christophe Marguin tentèrent d'imposer leur odieux dictat à leurs confrères. Philippe Barbarin doit savoir où trouver les meilleurs bouchons : les Fédérations, Chez Hugon, Le Mercière, le Morgon, le Musée ne figurent pas dans la liste de Joseph Viola et de ses pseudos officiels. Philippe Barbarin est intervenu sans réfléchir dans une bataille fratricide, ce qui nous étonne de la part du Primat des Gaules. Nous en avons connu de plus avisés, comme Monseigneur Decourtray. Philippe Barbarin doit savoir que dans la liste des bouchons lyonnais offerte aux visiteurs par l'Office de Tourisme, et par Mr Gaillard, les courageux dissidents sont éliminés, ce qui constitue un acte de concurrence déloyale caractérisé. Comment, Philippe Barbarin peut-il soutenir et donc encourager une telle pratique ? Je vous le demande ? Combien sont au total ces présumé officiels : 2 fois Chabert, 2 fois Viola, moins une faillite retentissante. Et surtout, il n 'y en pas beaucoupd'acceptables sur le chapitre du savoir-faire. N'en doutez pas, les meilleurs bouchons sont ailleurs, malgré, les recommandations partisanes du cardinal Barbarin…