Lyon Art Paper, au Palais de Bondy, une nocive mascarade...

Vendredi, 13 Octobre, 2017 - 09:06

Un titre en anglais, pour creuser l'imposture...

Jacques Fabry a tué le Salon de Printemps, ou, Société Lyonnaise des Beaux-Arts, à des fins personnelles. Il pose, sottement, en donneur de leçons. Mais, il n'en a pas la capacité. Jacques Fabry, dans le cadre de sa fonction, prend le public lyonnais pour un conglomérat d'imbéciles, après avoir découragé les valeureux sociétaires de cette vénérable institution, qui à 130 ans, n'avait pas besoin de ce camouflet. Pousse-toi de là que je m'y mette, tel semble être le mot d'ordre brutal de Jacques Fabry, par ailleurs marchand de tableaux. La politique de Jacques Fabry serait-elle celle du coucou ? Comme lui, il nicherait dans le nid des autres, lorsqu'ils l'ont abandonné. Pourquoi, Jacques Fabry n'a-t-il pas eu le courage de fonder un autre salon, plutôt que de détruire la Société Lyonnaise des Beaux-Arts qui avait encore un rôle historique à jouer ? Pourquoi ? Parce que Jacques Fabry est un opportuniste phénoménal, comme les artistes qu'il recrute dans des catalogues superficiels et redondants de créateurs venus de l'ensemble de nos territoires. Etre né Malakoff, ou, à Buenos Aires ne donne pas de talent supérieur ! Non ! N'allons pas chercher une alternative au pouvoir des fonctionnaires de l'Art contemporain, dans des publications, où les artistes payent, trop cher, une présence médiocre. Nous ne sommes pas assez prudents, envers les présidents de salon qui cumulent un engagement public qui doit rester bénévole, et le métier de vendre des œuvres d'art. Non, l'herbe n'est pas plus verte ailleurs, en matière de création plastique. L'argent est beaucoup trop présent, dans l'organisation de Jacques Fabry. Mais, hélas, aujourd'hui tout est confusion. Jacques Fabry tente de nous esbroufer en invitant les pires ringards du monde pictural qu'il est allé chercher par de bruyantes annonces, pour se donner l'apparence d'un sélectionneur émérite, comme il le révèle dans une sorte de préface pour le catalogue. Sa démarche relève de l'imposture. D'ailleurs, il n'y a que très peu de nouveautés, parmi les travaux besogneux des exposants de Lyon Art Paper. Nous ne sommes jamais surpris ! Loïc Graber, le nouveau délégué à la Culture qui croit intelligent de flagorner (à chacun sa façon de gouverner), démontre sa profonde méconnaissance de l'univers français des arts plastiques. Sa nomination n'a rien de hasardeuse. Il était dans les coulisses collombinesques, depuis une dizaine d'années, guettant son jour de chance, pour lui, mais pour les Lyonnais, c'est un jour d'insignifiance. Car, pour connaître l'histoire de l'art, il faut des années d'études et de présence dans les expositions. Loïc Graber semble n'être qu'un politicien ordinaire. Il ne m'inspire aucune confiance. Je tenais à vous dire mon inquiétude face à l'attitude dictatoriale et, prédatrice de Jacques Fabry. Inutile de citer des artistes, ce salon n'a pas d'autre objectif que de participer à la promotion d'un galeriste, et d'un politicard. Lyon Art Paper, jusqu'au 15 octobre 2017 - Palais de Bondy-18 / 20 quai de Bondy-Lyon 5e. Samedi de 10h à 17h. Dimanche de 19h à 17h. www.slba.fr