Macron réélu

Les Français et les Françaises nous ont toujours habitué au pire. Voulez-vous un exemple ? Et bien voici. Souvenez-vous de la ténébreuse époque où ils ne cessaient de voter pour François Mitterrand. Ils avaient fait de cet être épouvantable, leur âme damnée. Ils ont prouvé hier qu’ils ne changeaient pas. Qu’ils ne savaient choisir en matière de politique que le mensonge et l’incurie. Macron est un petit personnage qui convient parfaitement à l’image souhaitée par le peuple dans tout son ensemble comme image idéale d’un président d’une République sans âme, sans conviction, toujours honteuse et jamais triomphante. De quoi dégoûter la jeunesse. Si vous attendez un espoir allez plutôt à la pêche à la grenouille ou aux têtards, surtout ces derniers qui peuplent les marigots où aiment s’abreuver nos têtes de veau. Oh quelle est moche la vie dans un tel pays ! Quelle tristesse d’assister au triomphe de ce blondinet godelureau ! Quant à Marine Le Pen, elle ne vaut pas mieux. Vous comprendrez pourquoi je me suis dérangé de mon confortable abri pour déposer dans l’urne mon bulletin d’opposant à la fille de Jean-Marie Le Pen et de tous ses amis. Ah il est bien loin l’esprit et le courage des premiers résistants. Comme ils seraient révoltés s’ils voyaient se traîner dans la fange électorale des êtres qui ne méritent pas mieux que la définition de molle populace. Je ne peux vous conseiller de changer de pays, les autres ne valent pas mieux, toutes couleurs de peau mêlées. Hommes et femmes, adultes ou adolescents Vous croirez que je déteste le genre humain. Il y a bien longtemps que je ne pose plus la question. Comme disait l’ami Léo Ferré : Il n’y a plus rien, plus, plus rien. Après ce que je considère comme la pire déchéance du suffrage universel, je vous souhaite de trouver ailleurs cet espoir, celui qui nourrit la forte prose d’André Malraux et de Georges Bernanos. Amis, soyez vigilants.