Nom : Sarkozy. Prénom : Nicolas...

Jeudi, 24 Juillet, 2014 - 08:10

Prêt à tout, pour revenir...

Je fus président de la République française. J'ai été battu par François Hollande, que certains nomment Tartandouille la nouille, parce que le Front national a fait voter ses électeurs, contre moi. Est-il vrai que je n'aurais pas du me présenter ? Il y avait contre moi une cabale. On voulait « casser » du Sarkozy. Une haine terrible. Déjà, on disait que j'avais de nombreuses « casseroles ». Ces rumeurs alimentaient les discussions de bistrot, pendant les déjeuners, dans tous les restaurants, à Paris, et en province. On me voyait en prison. Je me suis entêté. J'ai lutté. J'ai perdu. Et dans ma défaite, j'ai entraîné mon pays tout entier. Je l'ai livré à des fous, Tartandouille, et son compère Vallsarsouille, qui chaque jour publient une nouvelle loi, jamais appliquée. Il faut dire que j'avais commencé à légiférer abondamment. Arrivé au pouvoir, Hollande Tartandouille la nouille, puisqu'il faut l'appeler ainsi, fit de l'élimination de toutes mes décisions, l'essentiel de son action politique. Il fit autre chose, la loi sur le mariage pour tous, pour satisfaire une part très marginale de la population française. Oui, j'ai perdu. Mais, je veux rebondir. On dit que les Français et les Françaises ne veulent plus du « bling bling ». On a tort. Je vais relancer l'économie de notre pays. On va pouvoir boursicoter allègrement, sur le dos de l'inflation, et du peuple, comme dans les meilleures années du système mitterrandien. Et, en avant pour le délit d'initié à la Roger-Patrice Pelat ! Des affaires ? Kadhafi, Tapie, Bettancourt, et maintenant Copé et Bygmalion. Et quoi, encore ? J'ai rien fait. Je suis tout blanc. En France, nier est toujours la meilleure défense, croyez en mon expérience d'avocat « d'affaires ». Et puis, les Français ont la mémoire courte. Rien ne m'empêchera de revenir ! Je fais tout pour cela, même au risque de détruire l'UMP, de faire le jeu des socialistes détestés des électeurs. Souvenez-vous, comment j'ai empêché l'élection de François Fillon, à la direction de l'UMP. Ah, je n'ai pas hésité. Jean-François Copé a même trafiqué les urnes, dans les îles là-bas. Résultat ? Fillon battu, et Copé élu. En voilà du bon boulot. L'UMP fut ridiculisée. Les journalistes vendus au pouvoir socialiste (90%) se sont gaussés.Depuis, je n'ai pas ménagé ma peine. J'ai envoyé mes sbires, Luc Chatel en tête, pour démolir Fillon et Juppé. La Rachida, aux dents si longues, n'hésite pas à colporter les informations que je lui donne. Elle est prête à tout. J'ai retrouvé ma Rachida du début, et avec Morano, elles font une belle paire. Oui, une très belle paire. Avec une équipe pareille, j'irai jusqu'au bout. Mais, au fait, comment les journalistes sont-ils informés ? Ils sont lourds, à l'UMP. Ah, les imbéciles, et dire qu'ils ont cherché d'où venaient les fuites. Oui, je m'entête. Je ne cèderai pas. Fillon, je l'aurai. Je fouillerai encore dans les poubelles. Fillon, je l'obligerai à rembourser, tous les frais d'avion dont il bénéficia. La preuve ? Je ne l'ai pas. Je n'ai pas besoin de preuves, pour salir quelqu'un. Croyez en ma vaste expérience. La politique n'est pas toujours jolie, jolie. Je suis en grande partie responsable des malheurs actuels, des Français. Je m'en fiche. Je veux retrouver mon fauteuil, à l'Elysée.Tant pis, pour les bisounours. Je veux revenir, même, si ma candidature provoque une autre défaite de la Droite. Et, je reviendrai, les Français et les Françaises sont trop bêtes...